Moscou et Pékin rejettent l'idée d'intervention armée en Syrie

MOSCOU/PEKIN (Reuters) - La Russie ne laissera pas le Conseil de Sécurité des Nations unies autoriser une intervention militaire en Syrie, a prévenu mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères tandis que Pékin réaffirmait dans le même temps son opposition à toute intervention armée.
Moscou est "catégoriquement" opposée à toute intervention militaire en Syrie, a souligné le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, cité par l'agence de presse Interfax.
A Pékin, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué par ailleurs qu'aucune décision n'avait été prise à sa connaissance sur une possible expulsion de diplomates syriens en poste en Chine à l'image de ce qui s'est passé dans les pays occidentaux en riposte au carnage de Houla.
"Je n'ai pas entendu qu'il y ait eu le moindre impact sur l'ambassade de Syrie en Chine", a dit Liu Weimin.
Mardi soir, le président français François Hollande n'a pas exclu une intervention armée en Syrie à condition qu'elle soit décidée dans un cadre international, tout en prônant la recherche parallèle d'autres moyens d'en finir avec le régime de Bachar al Assad.
Sui-Lee Wee à Pékin et Alissa de Carbonnel à Moscou; Henri-Pierre André pour le service français