BFMTV
Asie

Des milliers de personnes marchent en Asie pour le climat

Des figurines tiennent des pancartes pour la Cop21, le 27 novembre 2015.

Des figurines tiennent des pancartes pour la Cop21, le 27 novembre 2015. - Paul Crock - AFP

Des milliers de personnes ont manifesté samedi en Asie dans le cadre d'une série d'actions prévues dans le monde ce week-end pour réclamer un accord fort à Paris contre le réchauffement climatique. A Manille, quelque 3.000 manifestants, selon la police, dont des dignitaires religieux, des étudiants et des militants ont défilé, appelant à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atténuer le changement climatique, auquel sont attribués les cyclones et dérèglements climatiques qui frappent leur pays.

"Protégez notre maison commune", "Justice climatique", proclamaient les pancartes brandies par les manifestants. Les Philippines sont considérées comme l'un des pays les plus menacés par le réchauffement climatique. "Nous voulons adresser un message au reste du monde, en particulier aux dirigeants de la planète qui participant à la conférence sur le climat: notre survie n'est pas négociable", a déclaré Denise Fontanilla, porte-parole du Mouvement des peuples asiatiques sur la dette et le développement.

Des manifestations dans le monde entier

A Tokyo, quelque 300 personnes se sont rassemblées pour appeler à adopter une énergie renouvelable propre. "Le Japon doit être en première ligne au sommet pour proumouvoir l'énergie renouvelable, car peu de pays ont connu un désastre aussi grand", a déclaré un organisateur du rassemblement, Daigo Ichikawa, en référence à l'accident nucléaire de Fukushima.

Au Bangladesh, plus de 5.000 personnes ont pris part à des marches pour le climat dans une trentaine de lieux de ce pays pauvre exposé à la montée des eaux, à des méga-tempêtes et où le désert avance. Ce week-end, une cinquantaine de manifestations sont prévues dans le monde, à Sao Paulo à Londres, en passant par Mexico et New York. Elles ont été interdites à Paris après les attentats jihadistes le 13 novembre, remplacées par une chaîne humaine dimanche.

la rédaction avec AFP