Les informations de Trump n'ont pas mis en cause "la sécurité nationale" selon la Maison Blanche

Le conseiller américain à la sécurité nationale H.R. McMaster s'exprime lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, à Washington DC le 16 mai 2017. - Olivier Douliery - AFP
Le conseiller américain à la Sécurité nationale, le général H.R. McMaster, a affirmé mardi lors d'une conférence de presse que les informations transmises par le président américain Donald Trump au chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov n'avaient pas mis en cause "la sécurité nationale".
Le général a encore assuré que "ce dont le président a parlé était approprié dans le cadre de cette conversation" et que Donald Trump "n'avait pas été informé sur la source ou la méthode (d'obtention) de cette information".
"Je pense que le vrai problème, et ce que j'aimerais voir plus débattu, c'est le fait que notre sécurité nationale a été mise en danger par ceux qui ne respectent pas la confidentialité", a ajouté le conseiller, sous-entendant qu'une enquête serait menée sur les fuites, rapporte le quotidien The Hill.
Des informations secrètes sur Daesh
Selon le Washington Post, qui se base sur des informations de hauts fonctionnaires américains passés et actuels, le président américain aurait dévoilé des informations hautement confidentielles au ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et à l'ambassadeur de Russie aux Etats-Unis Sergueï Kislyak, lors d'une réception à la Maison Blanche mercredi dernier.
Il aurait évoqué devant eux des informations sur l'Etat islamique auxquelles même certains hauts placés n'avaient pas accès. L'informateur, décrit comme un "partenaire" des Etats-Unis, n'avait de plus pas donné l'autorisation au pays de divulguer de telles informations à ses alliés.
Une accusation dont le président américain s'est défendu mardi matin sur Twitter, arguant qu'il avait "le droit absolu" de partager avec la Russie des faits sur "le terrorisme et la sûreté aérienne", et qu'il voulait que la Russie "intensifie sa lutte contre Daesh et le terrorisme."