États-Unis: les images du mégafeu qui a ravagé plus de 145.000 hectares en Californie

Un homme de 42 ans est suspecté d'être à l'origine de l'incendie qui a dévasté plus de 145.000 hectares de terrain. Il doit comparaitre ce lundi 29 juillet devant un tribunal.

Les flammes poursuivent leur progression en Californie. Les pompiers de cet État américain luttent depuis plusieurs jours contre un mégafeu qui a démarré dans la petite ville de Chico et qui poursuit sa course folle vers le nord. Près de 145.000 hectares ont été ravagés, faisant de cet incendie le septième plus destructeur de l'histoire californienne.

Environ 4.000 agents, 16 hélicoptères et des bulldozers sont mobilisés pour éteindre le feu. Plus de 60 bâtiments ont été détruits ou endommagés selon un dernier bilan de l'agence étatique Cal Fire. Aucun mort n'est à déplorer à ce stade mais plus de 4.000 personnes ont dû être évacuées dans le comté de Butte.

Les pompiers tentent d'éteindre un mégafeu en Californie le 26 juillet 2024. © JOSH EDELSON / AFP

Des habitants en voiture observent la progression d'un mégafeu près de Paynes Creek, en Californie ,aux États-Unis, le 27 juillet 2024 © JOSH EDELSON / AFP

Les pompiers tentent d'éteindre un mégafeu en Californie le 27 juillet 2024. © JOSH EDELSON / AFP

12% du feu contrôlé

Des progrès ont été faits samedi sous des vents faibles et une température fraîche permettant aux soldats du feu de contrôler 12% du feu. Mais les conditions ont été plus difficiles dimanche, avec une plus forte chaleur et des vents plus importants, propices à la progression des flammes.

Cet incendie dévastateur pourrait être d'origine criminelle. La police a arrêté jeudi 25 juillet un homme de 42 ans suspecté d'avoir déclenché l'incendie en poussant une voiture en feu dans un ravin dans la ville de Chico, avant de quitter les lieux. Il doit comparaitre ce lundi au tribunal.

Ça n'est pas le premier incendie de la saison aux États-Unis. Plus tôt en juillet, 290.000 hectares ont été détruits par les flammes dans l'Oregon.

Sonia Dridi, Emilie Roussey avec AFP