BFMTV
Donald Trump

"C'est mon ami": Keir Stamer vient en aide au maire de Londres, jugé "méchant" par Donald Trump

placeholder video
Le Premier ministre britannique Keir Stamer a défendu son collègue du parti travaillaise, le maire de Londres Sadiq Khan. Ce dernier a été jugé "méchant" par le président américain lors d'une conférence de presse en Écosse ce lundi 28 juillet.

Le président américain Donald Trump s'en est pris à nouveau au maire de Londres Sadiq Khan, lors d'une conférence de presse en Écosse aux côtés du Premier ministre britannique Keir Starmer, qui est intervenu pour rappeler que c'était son "ami".

Interrogé par une journaliste sur son intention de venir à Londres en septembre lors de sa visite d'État, Donald Trump a répondu par l'affirmative, tout en précisant aussitôt: "Je ne suis pas un fan de votre maire. Je pense qu'il fait un très mauvais travail".

"C'est quelqu'un de méchant", a poursuivi le républicain, avant que Keir Starmer ne l'interrompe, rappelant dans un rire gêné: "C'est un ami à moi".

Mais Donald Trump, imperturbable, de répéter: "Je pense qu'il fait un très mauvais travail".

"Un très mauvais travail" contre un "populisme de droite dure"

La relation entre le maire de Londres -un travailliste, comme Keir Starmer- et le milliardaire américain a toujours été marquée par des tensions.

Un porte-parole de Sadiq Khan, à la tête de la mairie de Londres depuis 2016, a indiqué que ce dernier était "ravi que le président Trump veuille venir dans la meilleure ville du monde".

"Il verra comment notre diversité nous rend plus forts, et non pas plus faibles, plus riches, et non pas plus pauvres", a-t-il ajouté.

En 2019, le président américain avait affirmé que Sadiq Khan, fils d'immigrés pakistanais et musulman pratiquant, faisait "un très mauvais travail sur le terrorisme".

De son côté, l'édile travailliste avait accusé Donald Trump de représenter un "populisme de droite dure", avant de donner son aval à la présence d'un énorme bébé gonflable à l'effigie du président américain lors d'une manifestation à Londres en juin 2019.

En novembre dernier, il avait accusé Donald Trump de s'en être pris à lui durant son premier mandat à cause de sa "couleur de peau" et de sa religion.

Donald Trump effectue depuis ce vendredi soir une visite en Écosse mêlant golf, diplomatie et discussions commerciales. Il reviendra au Royaume-Uni pour une visite d'État du 17 au 19 septembre, la deuxième pour le républicain.

A. La. avec AFP