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Amérique du Nord

Etats-Unis: un habitant de Floride tué par son casoar

Un casoar a tué son propriétaire aux Etats-Unis (image d'illustration).

Un casoar a tué son propriétaire aux Etats-Unis (image d'illustration). - Thierry80 / Wikimedia / CC

L'homme de 75 ans a chuté avant d'être attaqué vendredi par l'oiseau considéré comme le plus dangereux du monde.

Un habitant de Floride a été tué par son oiseau vendredi. Cet homme de 75 ans, qui élevait un casoar dans l'arrière-cour de sa maison, a été attaqué par l'oiseau après avoir chuté accidentellement. Pris en charge par les secours, il est décédé à l'hôpital.

Le septuagénaire était originaire d'Australie et de Nouvelle-Guinée, a indiqué le chef adjoint des pompiers du comté d'Alachua, selon CNN. Il élevait différents animaux exotiques à son domicile, a précisé dimanche la chaîne WCJB. C'est l'un de ses deux casoars qui lui a infligé une blessure mortelle. 

De longues griffes tranchantes

Oiseau coureur proche de l'autruche ou de l'émeu, le casoar est considéré comme "l'oiseau le plus dangereux du monde" par le zoo de San Diego. Le bipède, originaire de Nouvelle-Guinée, est en effet doté de longues griffes tranchantes et peut sauter jusqu'à deux mètres de haut. La femelle peut atteindre 76 kilos, le mâle 55. Par ailleurs, le casoar parvient à atteindre 50 km/h en vitesse de pointe.

Les autorités de Floride classent cet animal dans la même catégorie que les alligators, les blaireaux et les léopards. La détention de ces animaux est soumise à des exigences particulières en matière de cage et les propriétaires doivent justifier d'une "expérience substantielle" avec les animaux. 

"J'ai entendu dire qu'ils étaient dangereux mais j'ai toujours pensé que c'était presque un mythe urbain qu'ils étaient capables de tuer une personne", a confié un responsable de la collection des oiseaux au Musée d'histoire naturelle de Floride.

Une enquête a été ouverte, a indiqué un représentant de la police du comté. En attendant ses conclusions, l'oiseau restera dans sa cage.

Benjamin Rieth avec AFP