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Algérie : 37 étrangers tués et 7 autres disparus, selon un bilan officiel

37 étrangers sont morts dans la prise d'otages d'In Amenas, en Algérie.

37 étrangers sont morts dans la prise d'otages d'In Amenas, en Algérie. - -

37 étrangers ont été tués dans la prise d'otages du site gazier d'In Amenas, ont annoncé lundi les autorités algériennes. 7 autres étrangers sont portés disparus.

Le déroulement de la prise d'otages d'In Amenas, dans le sud-est de l'Algérie, et de l'assaut de l'armée algérienne faisait craindre le pire. Et le bilan officiel, donné par le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, confirme les craintes. Ainsi, ce sont 37 étrangers, de 8 nationalités différentes, qui ont été tués. Plusieurs d'entre eux ont été froidement exécutés d'une balle dans la tête, a précisé Abdelmalek Sellal. Parmi les étrangers confirmés morts par leurs pays figurent un Français, un Américain, deux Roumains, trois Britanniques, six Philippins et sept Japonais.
7 autres sont également portés disparus, sans que l'on sache s'ils ont réussi à s'échapper ou s'ils ont eux aussi été tués. Côté preneurs d'otages, ce sont 29 terroristes qui ont été tués. Seuls trois jihadistes ont été arrêtés.

Les preneurs d'otages venaient du nord du Mali

Le Premier ministre algérien a également confirmé que les assaillants étaient originaires de différents pays, mais qu'ils s'étaient introduits en Algérie via le nord du Mali, actuellement sous contrôle de groupuscules islamistes. Abdelmalek Sellal a indiqué que les assaillants étaient de nationalités algérienne, canadienne, égyptienne, tunisienne, malienne, et mauritanienne. En revanche, il n'y aurait pas de Français parmi les preneurs d'otages comme cela avait été évoqué lors de l'assaut. Par ailleurs, le chef du gouvernement algérien a affirmé que l'attaque avait été coordonnée par un Canadien et mené par un Algérien. « Un Canadien faisait partie des activistes. Il coordonnait l'attaque », a-t-il déclaré. Le meneur du groupe a, selon le Premier ministre, été tué en tentant de fuir le complexe gazier.

P.G avec Reuters