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Tunisie: une baleine de 10 mètres meurt, prise dans un filet de pêche

La baleine de 10 mètres est morte et a été ramenée au port par le pêcheur.

La baleine de 10 mètres est morte et a été ramenée au port par le pêcheur. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

L'espèce de la baleine n'a pas été précisée, et on ignore également les causes exactes de sa mort, au large de la Tunisie. Le pêcheur veut vendre sa viande pour se dédommager des filets abîmés.

"Au début, j'ai cru qu'il s'agissait du pare-chocs d'une voiture. Puis j'ai vu la queue de la baleine". Une baleine de près de 10 mètres est morte dimanche après s'être prise dans les filets de Bilel Jerbi, 24 ans, au large de Sidi Bou Saïd, au nord de Tunis.

D'après lui, l'animal agonisait déjà lorsqu'il l'a découvert et est mort peu après. Le jeune homme l'a ensuite traîné jusqu'au port de Sidi Bou Saïd à l'aide d'un bateau.

Selon un responsable de la Garde nationale maritime tunisienne, la baleine mesure environ dix mètres et pèse "sept ou huit tonnes". "Des baleines de trois ou quatre mètres, il est arrivé qu'on en trouve. Mais de cette taille, de ce volume, c'est la première fois" dans cette zone, a dit à l'AFP le responsable qui a souhaité rester anonyme.

Le pêcheur veut vendre la viande

Dans l'après-midi, les pêcheurs et la Garde nationale, entourés de curieux, tentaient toujours de sortir la baleine de l'eau, selon Bilel Jerbi.

La cause exacte de la mort de l'animal, dont l'espèce n'a pas été précisée, n'était pas connue dans l'immédiat.

Selon le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), "les filets peuvent s'enrouler autour des nageoires ou de la queue des baleines ou encore se prendre dans leurs fanons, les condamnant alors à une mort rapide par noyade ou les obligeant à vivre des semaines, voire des mois, avec ces objets qui les enserrent et provoquent à long terme des infections, des maladies et, bien souvent, la mort".

Le pêcheur, qui s'est dit "lésé" par la perte des filets déchirés par la baleine, a expliqué qu'il envisageait de vendre sa viande. Mais "ce sera à l'Institut national des sciences (et technologies) de la mer de l'examiner et de voir ce qu'il va en faire", a réagi le responsable de la Garde nationale.

A. D. avec AFP