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Kenya: des adolescents belges arrêtés en possession de 5.000 fourmis de contrebande

Capture d'écran du compte Facebook du Kenya Wildlife Service. Sur l'image, on aperçoit plusieurs dizaines de tubes à essais en plastique dans lesquels se trouvent des fourmis.

Capture d'écran du compte Facebook du Kenya Wildlife Service. Sur l'image, on aperçoit plusieurs dizaines de tubes à essais en plastique dans lesquels se trouvent des fourmis. - Capture d'écran Kenya Wildlife Service / Facebook.

Deux jeunes belges ont été accusés de trafic d'animaux, ce mardi 15 avril par le tribunal de Nairobi. Ils ont été arrêtés au début du mois au Kenya et soupçonnés de vouloir importer illégalement en Europe des fourmis vivantes enfermées dans des tubes de plastique.

Ils se sont dits "jeunes" et "naïfs". Deux Belges, âgés de 19 ans, ont été accusés, comme le rapportent l'agence de presse américaine Associated Press et RFI ce mardi 15 avril, de possession illégale et de trafic d'animaux sauvages après la découverte de 5.000 fourmis "Messor céphalotes" dans leurs différents logements kényans.

Ces insectes, prisés les "collectionneurs" d'espèces exotiques de petite taille, devaient être acheminés sur le territoire européen prochainement. Une exportation totalement illégale selon le tribunal de Nairobi. L'organisation Kenya Wildlife Service a quant à elle évoqué un "non-respect des droits souverains du Kenya sur sa biodiversité".

En effet, au Kenya, un permis est nécessaire pour détenir certaines espèces. C'est précisément le cas pour les fourmis Messor Céphalotes.

Une meilleure législation réclamée

Au total, les autorités locales ont estimé le "butin" à plus de 6.700 euros.

"Lorsque l'on voit une forêt en bonne santé, (...) on ne pense pas à ce qui la rend saine. Il s'agit en fait de l'ensemble des interractions, depuis les bactéries jusqu'aux fourmis, en passant par les éléments les plus importants", a déclaré Philip Muruthi, président adjoint de l'organisation Kenya Wildlife Service (KWS) auprès d'AP.

L'homme a également demandé un durcissement de la législation en matière de protection de la faune sauvage kényane quand bien même il demeure extrêmement difficile d'intercepter tous les cas relevant du trafic.

Camille Dubuffet