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En Centrafrique, Le Drian met en garde contre la "partition" du pays

Jean-Yves Le Drian (à gauche) lors d'une précédente visite en Centrafrique, en janvier 2014.

Jean-Yves Le Drian (à gauche) lors d'une précédente visite en Centrafrique, en janvier 2014. - -

Le ministre de la Défense, en visite en Centrafrique, a évoqué la crise sécuritaire toujours en cours dans le pays, malgré la présence des troupes françaises et africaines.

"Personne n'acceptera une partition" de la Centrafrique, a déclaré ce mercredi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, au lendemain de la mise en garde du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon sur ce "risque avéré".

"Personne n'acceptera quelque partition que ce soit. Il faut absolument l'empêcher", a déclaré à la presse Jean-Yves Le Drian à Mbaiki, à 80 km au sud-ouest de Bangui, lors d'une visite en compagnie de la présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza.

"Une seule Centrafrique"

"Pour la France, il n'y a et il n'y aura qu'une seule Centrafrique, qu'une seule chef de l'Etat. Toute tentative de penser autrement rencontrera l'opposition de la France et celle de la communauté internationale", a-t-il poursuivi. De son côté, Catherine Samba Panza a fait état de sa "ferme volonté de ne pas céder un seul pouce du territoire centrafricain qui a toujours été uni et laïc".

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé mardi que l'éclatement de la République centrafricaine (RCA) était tout à fait possible étant donné l'animosité entre chrétiens et musulmans. Après des mois de violences, "la brutalité sectaire est en train de changer la démographie du pays, la partition de facto de la RCA est un risque avéré", a-t-il ainsi déclaré à un groupe de journalistes.

A.S. avec AFP