Centrafrique: un détachement français attaqué par des rebelles

Des soldats français déployés pour sécuriser Bangui, la capitale de la Centrafrique, en décembre 2013. - -
Des combats ont opposé lundi, au nord-ouest de la Centrafrique, un détachement de la force française Sangaris et une colonne de rebelles lourdement armée, a indiqué mardi l'état-major à Paris. C'est cette dernière qui a attaqué les militaires français, dans le but de s'emparer de leur position.
Les affrontements se sont produits à environ 450 km au nord-ouest de Bangui et ont duré trois heures. Les forces françaises au sol ont été appuyées par des avions de chasse français venus de N'Djamena. Les combats se sont interrompus à la tombée de la nuit. Une partie de la colonne a été détruite, des rebelles tués, et d'autres assaillants se sont "exfiltrés".
"Une quarantaine d'individus" lourdement armés
Le groupe armé qui a attaqué était composé d'une "quarantaine d'individus", "engagés dans un raid sur une route provenant du nord de la République centrafricaine", a précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'Etat-major. Ceux-ci étaient équipés de motos, de pick-ups et étaient lourdement armés.
La nuit a été clame. Les soldats de Sangaris ont procédé à des patrouilles dans cette zone difficile d'accès, où la force africaine Misca était absente et où des exactions ont été rapportées.