Ventes illicites et non-respect d'arrêtés: trois épiceries fermées à Montpellier et Lunel

Un rayon de supermarché (illustration) - CC0
La préfecture de l’Hérault continue sa campagne de contrôle des épiceries de nuit. Trois fermetures viennent d'être prononcées par le préfet François-Xavier Lauch. Ventes illicites de protoxyde d’azote, d'alcool après 20h, de tabac et de miel érectile... Les durées de fermeture varient suivant la gravité des infractions constatées.
Des fermetures en cascade
L'épicerie "La Piraterie", située Rue des Catalpas à Montpellier, a baissé son rideau dès le 15 septembre dernier. Pour cause, elle est condamnée à quatre mois de fermeture en raison de vente illégale de protoxyde d’azote, comme le rapporte Hérault Tribune.
Un peu plus loin, rue Eurydice, la "VIP épicerie" a quant à elle écopé d'une fermeture plus longue, fixée à six mois. Selon la préfecture, les contrôles ont montré un ensemble de pratiques interdites, dont la vente de tabac et de produits douteux comme du miel érectile. Les autorités ont également constaté la pratique de pratique de travail dissimulé.
À Lunel, l'épicerie "Chez Mondo ", située avenue Victor-Hugo, a été fermée pour quinze jours. Le commerce est sanctionné pour avoir continué de vendre de l’alcool après 20 h, en violation complète de l’arrêté municipal en vigueur dans la commune.
Des sanctions régulières
La préfecture opère régulièrement ce type de manœuvre dans le département. En effet, plusieurs fermetures administratives ont été enregistrées à Montpellier ces dernières semaines.
Le 11 septembre dernier, deux fermetures avaient déjà été prononcées, celle de l'épicerie "Mini Market" 26 avenue du Docteur Pezet, pour une durée de quinze jours. En cause: la vente de boissons alcoolisées après 1 heure, alors que celle-ci est interdite entre 1 heure et 6 heures du matin dans la ville. La seconde épicerie visée est "Première avenue Market", localisée au 520 avenue des Près d'Arènes, qui est fermée depuis le 9 septembre et ce pour une durée de trois mois. L'établissement a installé un système de vidéoprotection sans autorisation préfectorale.