Fin de la grève des chauffeurs de bus dans l'Hérault, un accord trouvé entre la direction et les syndicats

Aujourd'hui à 12h11

Des bus Keolis au dépôt d'Aix-en-Provence. - BFM Marseille Provence

En grève depuis le 2 octobre dernier, les chauffeurs des bus de la société Keolis Les Courriers du Midi prennent leur service ce lundi 13 octobre, après qu'un accord ait été trouvé entre la direction et les syndicats, ce vendredi 10 octobre.

Fin de la paralysie. Après onze jours de grève illimitée et de lourdes perturbations sur les lignes de bus Keolis Les Courriers du Midi, le trafic revient à la normale dès ce lundi 13 octobre, après la signature d'un accord entre les représentants du personnel et la direction.

La mobilisation, qui a largement perturbé les transports liO et Hérault Transport dans tout le département, a également touché le transport scolaire.

Réorganisation et pertes de salaire

La grève lancée le 2 octobre dernier visait à dénoncer des pertes de salaire liées à des changements de contrats. La CGT a dénoncé "des modifications sur les contrats de travail de certains conducteurs en modifiant leurs lieux de prises de services, leurs jours de repos, l’affectation de leurs véhicules, l’affectation de leurs services avec des pertes de rémunérations allant de 300 à 400 euros".

"On n'est pas contre la réorganisation, il y en a tous les ans à la rentrée, a expliqué Laurent Teissier, délégué syndical CGT à Ici Hérault. On demande juste à être concertés, à construire ce plan ensemble!"

Contacté par Midi Libre jeudi 9 octobre, le directeur des Courriers du Midi, Jean-Yves Durand a quant à lui expliqué qu'il n'avait "pas le choix".

"Je n’ai pas le choix. Hérault Transport a fait des modifications de service et ils ont supprimé de façon massive des passages sur certaines lignes. Je déplore autant qu’eux le délai dans lequel cela a été fait, mais je comprends aussi l’urgence pour les collectivités. On a dû mettre en place un nouveau fonctionnement avec des roulements de chauffeurs sur les lignes", a-t-il avancé.