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À Besançon, l'événement Vache de Salon est annulé à cause de la dermatose nodulaire

L'éleveur français Pierre-Jean Duchêne, dont les vaches viennent d'être vaccinées contre la dermatose nodulaire,  dans son hangar à Entrelacs, en Savoie, le 11 juillet 2025.

L'éleveur français Pierre-Jean Duchêne, dont les vaches viennent d'être vaccinées contre la dermatose nodulaire, dans son hangar à Entrelacs, en Savoie, le 11 juillet 2025. - JEFF PACHOUD © 2019 AFP

Vache de Salon, la fête de l'agriculture de la région Bourgogne-Franche-Comté qui devait avoir lieu à Besançon en novembre, est annulé à cause de la dermatose nodulaire qui touche plusieurs cheptels bovins.

L'annulation d'un rendez-vous attendu. L'événement à destination des agriculteurs francs-comtois Vache de Salon a été annulé ce vendredi 19 septembre en raison de la propagation de la dermatose nodulaire, une maladie particulièrement contagieuse chez les bovins. La rencontre devait avoir lieu du 21 au 23 novembre prochain. .

Contactés par nos confrères de Ici Besançon, Pierre-Alain Martin, le président de Doubs Terre d’Élevage et de Vache de salon, a évoqué une situation sanitaire "qui ne va pas s'améliorer". "Il faut prendre soin de nos bêtes", a-t-il ajouté. La prochaine édition aura lieu en 2026. Les éleveurs répartis dans près de 200 exploitations doivent obligatoirement vacciner leurs bêtes.

Une maladie qui se transmet par piqûres

La dermatose nodulaire est une maladie contagieuse qui touche les vaches et qui se transmet par piqûres de mouches ou de taons qui se nourrissent du sang des bovins. Son épicentre, qui s’étendait jusqu’ici sur l’Ain, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie, vient d'être élargi à un élevage qui se situe en dehors de la zone réglementée, à Saint-Laurent-de-Chamousset, près de Lyon.

51 nouvelles communes iséroises des arrondissements de La Tour-du-Pin et Vienne, viennent d'être placées en "zone de surveillance".

Selon le ministère de l'Agriculture la maladie, d'ordinaire absente en Europe, n'est pas transmissible à l'Homme, "ni par contact avec des bovins infectés, ni par la consommation de produits issus de bovins contaminés, ni par piqûres d’insectes vecteurs".

Elle est toutefois préjudiciable pour les bovins, car elle "conduit à des pertes de production importantes, jusqu’à la mort d’une partie des animaux du cheptel infecté", ajoute le ministère de l'Agriculture.

Sabrine Mimouni