La poésie à l’honneur dans le métro parisien

La RATP a lancé un grand concours pour les poètes en herbe. A la clé, des cadeaux mais surtout l’honneur de voir son œuvre affichée dans le métro.

Avis aux passionnés de poésie. La RATP organise pour la troisième année le Grand Prix Poésie RATP. Comme pour les précédentes éditions, les auteurs amateurs sont invités à envoyer leurs plus beaux textes. Les dix meilleurs auront la chance d’être affichés sur l’ensemble des réseaux RATP pendant les deux mois d’été et pourront être lus par des millions de voyageurs.

Parmi ces dix sélectionnés, trois d’entre eux recevront un grand prix du jury. Le gagnant du "Grand Prix Enfants" recevra une mini tablette, celui du "Grand Prix Jeunes" des chèques cadeaux culturels et le "Grand Prix Adultes" un week-end pour deux personnes à Vienne, en Autriche.

Les belles plumes ont jusqu’au 15 avril pour participer au concours organisé par la RATP.

Augustin Trapenard aux commandes du jury

Les participants devront patienter jusqu’au 29 juin pour connaître les choix jury, présidé par Augustin Trapenard. Le journaliste et critique littéraire interpelle d’ailleurs les retardataires qui n’auraient pas encore participé sur le site de la RATP et en vidéo.

"En s’adressant à tout le monde, petits et grands, touristes et usagers, de Paris ou d’ailleurs, ce Grand Prix nous rappelle que l’imagination nous appartient, qu’on a tous le droit et l’urgence de s’émerveiller, et qu’il suffit de regarder plus loin que le bout de son nez pour participer, et – qui sait? – pour gagner!"

La poésie et le métro parisien, une histoire d’amour qui dure

Depuis 20 ans, la RATP accompagne les voyageurs dans leurs trajets avec des moments de poésie. Les usagers ont ainsi pu (re)découvrir de grands textes grâce à l’opération "Des lignes et des rimes".

Dès 1997, le réseau de transport parisien a également participé à la diffusion de poèmes d’amateurs en organisant de grands concours de poésie. Chaque édition est présidée par une personnalité du monde des Arts et des Lettres, tels, ces dernières années, Mathieu Chedid, David Foenkinos, Stéphane de Groodt ou encore Zabou Breitman.

Hervine Mahaud