Mort d'Émile: les ossements et les vêtements de l'enfant ont été déplacés avant leur découverte

Il est désormais acquis que "les vêtements et les ossements ont été transportés et déposés peu de temps avant leur découverte", a indiqué jeudi 27 mars le procureur de la République d'Aix-en-Provence lors d'une conférence de presse.
Les restes d'Émile découverts par une randonneuse sur un chemin forestier "permettent aussi d'affirmer que le corps de l'enfant ne s'est pas décomposé dans les vêtements retrouvés dans la forêt et permettent de considérer l'hypothèse que le corps n'est pas demeuré au même endroit et dans le même biotope au cours du processus de décomposition et qu'il n'a pas été enfoui", a détaillé Jean-Luc Blachon.
Probable intervention d'un tiers
Par ailleurs, au cours de l'enquête, près de 60 missions d'expertise ont été menées, notamment dans les domaines de l'anatomie cranio-faciale, mais aussi de la physico-chimie. Elles ont permis d'attester que le crâne d'Émile présentait "des stigmates anatomiques évocateurs d'un traumatisme facial violent".
Le procureur de la République d'Aix-en-Provence Jean-Luc Blachon explique que ces expertises "introduisent la probabilité l'intervention d'un tiers" dans la disparition du garçon.
Mardi 25 mars, quatre personnes, les grands-parents maternels d'Émile, sa tante et son oncle, ont été placées en garde à vue pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre".
Les quatre garde à vue ont été levées ce jeudi 27 mars. Les grands-parents maternels d'Émile sont ensuite retournés chez eux à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), pour se reposer.