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Disparition d'Émile au Vernet: le petit garçon "n'a pas été retrouvé", annonce le procureur

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Malgré la mobilisation de nombreux gendarmes, pompiers et volontaires, le petit Émile, deux ans et demi, est toujours introuvable, plus de 60 heures après sa disparition dans le petit hameau du Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
  • Des "moyens spécialisés", dont 80 gendarmes et 10 militaires de l'armée de terre, ont été envoyés au Vernet pour retrouver Émile, deux ans et demi, porté disparu depuis samedi. Les battues sont arrêtées depuis ce mardi matin. Lire l'article
  • Le procureur reconnaît ce soir qu'au-delà de 48h de disparition, "le pronostic vital est très engagé", alors qu'Emile a disparu depuis désormais trois jours. Lire l'article
  • Le procureur affirme ce soir ne disposer d'aucun "indice, aucun élément qui puisse nous aider à comprendre cette disparition". Lire la brève

Ce direct est désormais terminé

Merci d'avoir suivi ce live consacré aux recherches du petit Emile, disparu depuis samedi après-midi au Vernet.

Pour suivre les dernières informations sur l'enquête, vous pouvez consulter notre nouveau direct, daté du mercredi 12 juillet.

"Le pronostic vital très engagé au-delà d'un délai de 48h"

Interrogé sur les espoirs de retrouver le petit Émile sain et sauf, le procureur de Digne-les-Bains ne veut pas répondre, n'ayant "pas les compétences".

"Médicalement, au-delà d'un délai de 48h, vu le jeune âge de l'enfant et sa constitution, et considérant qu'un être humain qui serait privé de nourriture et d'eau par les fortes chaleurs qui sont actuelles... [on peut dire que] le pronostic vital est très très engagé", précise-t-il.

Le procureur de la République de Digne-les-Bains insiste à nouveau sur le fait qu'il rapporte les propos des médecins.

Les parents d'Émile "dans l'inquiétude"

Le procureur de la République explique avoir échangé avec les parents d'Émile quelques minutes avant son point avec la presse.

"Ils sont dans l'inquiétude, ils sont dans l'attente", déclare-t-il, expliquant qu'il doit à nouveau rencontrer la famille dans la soirée.

Il assure également les tenir informés du déroulement de l'enquête.

"Toutes les hypothèses" étudiées

Le procureur réitère le fait de n'écarter aucune piste sur la disparition d'Émile.

"Nous fonctionnons au heure à heure, au jour à jour, sans prospective, mais en étant attentifs à garder toute hypothèse dans notre esprit", déclare-t-il.

Il rappelle que "toutes les hypothèses, tous les cadres ont été étudiés à tous les niveaux" et assure que "tout est investigué, sans restriction".

"L'enquête se poursuit"

"Nous nous apprêtons à entrer dans un second temps" de l'enquête, explique le procureur.

Cette nouvelle étape "d'analyse" vise à "exploiter" les informations recueillies au cours des derniers jours.

"Il va falloir laisser du temps aux gendarmes", poursuit le procureur, qui déclare que ce nouveau temps de l'enquête va être "plus long".

"Aucun indice, aucun élément qui puisse nous aider à comprendre cette disparition"

Concernant les pistes de la disparition du petit Émile, le procureur de la République de Digne-les-Bains répond: "Nous ne disposons d'aucun indice, aucune information, aucun élément qui puissent nous aider à comprendre cette disparition".

Il affirme s'en tenir aux paroles des deux témoins.

"Nous en restons, comme je vous l'avais dit hier aux seuls deux témoignages qui voient l'enfant sortir du domicile et faire une dizaine de mètres dans la petite rue descendante", explique-t-il.

"Près de 1200 appels" reçus sur la ligne téléphonique dédiée

Les nombreux appels reçus en lien avec l'appel à témoins lancé par le procureur doivent désormais faire l'objet de "vérifications".

"Seuls les renseignements utiles nous sont nécessaires", poursuit le procureur, qui en "appelle à la citoyenneté de tous pour que d'autres appels ne viennent pas parasiter le travail des enquêteurs."

La gendarmerie "renforce le dispositif d'enquête"

À l'origine une quinzaine, les enquêteurs sont désormais passés "à plus de 20", indique le procureur.

"La gendarmerie nationale au niveau central a décidé de transformer l'équipe d'enquête en cellule nationale d'enquête."

Un dernier point qui doit permettre aux enquêteurs de disposer de moyens régionaux et nationaux pour poursuivre les recherches.

Les opérations de ratissage "se poursuivront demain"

Des opérations de ratissage judiciaire ont eu lieu tout au long de la journée, et "se poursuivront demain", précise le procureur de la République.

Ces opérations doivent permettre de "rechercher le moindre indice, la moindre trace qui nous permettrait de comprendre comment le petit Émile a disparu".

Les 30 bâtiments qui composent le hameau Haut-Vernet ont été "totalement visités", ajoute-t-il. 12 hectares ont été ratissés ce mardi.

Le procureur annonce que "le petit Émile n'a pas été retrouvé"

Le procureur de la République de Digne-les-Bains Rémy Avon annonce que le "petit Émile n'a pas été retrouvé".

"L'enquête judiciaire s'est poursuivie aujourd'hui, comme au cours des deux jours précédents", poursuit-il.

L'appel à témoins pour retrouver Émile reste actif

Le procureur invite tous ceux qui ont des informations susceptibles d'aider l'enquête à contacter la ligne téléphonique dédiée au 04.92.36.73.00.

Le procureur se rend sur place

Le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon, se rend au Vernet cet après-midi.

Il donnera un nouveau point sur l'avancée des recherches d'ici la fin d'après-midi.

La téléphonie au cœur de la nouvelle stratégie de recherches

Changement de stratégie pour retrouver Émile. Depuis ce matin, des habitant sont auditionnés afin de recueillir de nouveaux indices tandis que la téléphonie dans le village est examinée par la section de recherches de Marseille.

"La téléphonie peut apporter beaucoup de choses", estime le général François Daoust, l'ancien directeur de l'IRCGN et du Pôle judiciaire de la gendarmerie.

Les gendarmes vont chercher à déterminer qui se trouvait dans ce périmètre du Haut-Vernet, ce hameau de quelques dizaines de maisons, peu fréquenté, quand le petit Émile a disparu.

Lire notre article complet ici.

L'émotion est forte à La Bouilladisse, commune dont est originaire Émile

À La Bouilladisse -commune des Bouches-du-Rhône dont est originaire Émile- la famille du petit garçon est connue de tous.

Après plus de 60 heures de disparition, les riverains suivent les recherches de très près avec l'espoir de retrouver le jeune garçon.

"On regarde notre téléphone toutes les heures en espérant qu'une bonne nouvelle arrive", témoigne une habitante au micro de BFM Marseille Provence.

Lire notre article complet ici.

Des habitants actuellement auditionnés au Vernet

Des auditions sont actuellement en cours au Vernet afin de recueillir de nouveaux indices, a appris BFM DICI.

Des habitants et des potentiels témoins sont auditionnés depuis 8 heures ce matin, indique une source proche de l'enquête à BFMTV.

80 gendarmes et 10 militaires de l'armée de terre déployés pour retrouver Émile

Les recherches continuent depuis ce matin dans l'espoir de retrouver le petit garçon. Un nouveau dispositif a été déployé avec notamment l'arrêt des battues avec la population.

80 gendarmes ainsi que 10 militaires de l'armée de terre, spécialisés dans le débroussaillage, sont actuellement sur place, indique la gendarmerie nationale à BFMTV.

Ils ratissent le hameau au peigne fin. Son accès n'est réservé qu'aux habitants et aux services publics.

Le secteur du Vernet est un "terrain compliqué" pour les recherches

Blaise Agresti, ancien patron du peloton de gendarmerie de haute montagne, considère que le terrain est "compliqué".

Invité de BFMTV, le gendarme explique que le secteur du Vernet est un "terrain de moyenne montagne".

"Il faut être extrêmement minutieux [...] capable de se déplacer partout, dans tous les lieux", explique-t-il.

Deux véhicules de l'armée envoyés en renfort

Deux véhicules de l'armée viennent d'arriver en renfort, à la demande de la section de recherches de Marseille.

Ils complètent l'important dispositif, dont font partie des gendarmes mobiles, pour retrouver le petit garçon. Ces recherches vont être plus "ciblées" et "adaptées".

Lire notre article complet ici.

François Balique, maire du Vernet, dit avoir "encore espoir"

"Toutes les hypothèses font l'objet de recherches", assure le maire, François Balique, au micro de BFMTV ce matin qui estime que la piste criminelle est "quasiment impossible".

"On voit tout ce qui se passe ici, quelqu'un qu'on a jamais vu est tout de suite repéré. On est vraiment sur une zone rurale. Si vous devez monter dans ce hameau, c'est uniquement pour voir des habitants", explique-t-il. Le hameau dans lequel a disparu Émile ne compte, en effet, qu'une quinzaine d'habitations et un esprit de place de village.

"J'ai encore espoir", souffle-t-il.

Une soixantaine de gendarmes déployés pour poursuivre les recherches

Une soixantaine de gendarmes est en train d'arriver dans le secteur du Vernet pour poursuivre les recherches plus "adaptées".

Un important dispositif est déployé à l'image de celui d'hier avec notamment des effectifs du peloton de gendarmerie de haute montagne.

Le dispositif est susceptible d'évoluer tout au long de la journée. La brigade cynophile pourrait également être appelée.

Pourquoi la fin des battues ne signifie pas la fin des recherches

Plus de soixante heures après la disparition d'Émile, l'enfant reste introuvable. Lundi en fin de journée, le préfet des Alpes-de-Haute-Provence, Marc Chappuis, a indiqué que pour cette journée de mardi, le dispositif de recherches mis en place allait être "plus ciblé" et "sélectif".

"L'arrêt des battues ne signifie pas la fin des recherches, c’est simplement une réarticulation du dispositif", explique Mark Evans, pilote des forces aériennes de la gendarmerie nationale.

"Je ne peux pas parler à la place du commandant des opérations de recherches, mais il a certainement fermé un certain nombre de portes, et sans doute que les éléments en sa possession l’incitent à s’y prendre différemment", conclut-t-il.

Un message vocal de la maman d'Émile diffusé par haut-parleur pendant les recherches

Alors que des centaines de militaires et bénévoles recherchaient le petit garçon disparu dans les Alpes-de-Haute-Provence ce lundi, un message de sa mère a été diffusé par les hélicoptères pour rassurer l'enfant, dans l'optique où il se cacherait.

Malgré les efforts de centaines de personnes, le petit Émile, deux ans, "n'a toujours pas été localisé", a annoncé le préfet des Alpes-de-Haute-Provence en fin d'après-midi ce lundi. Les recherches, entamées 48 heures auparavant au moment de la disparition de l'enfant dans le hameau du Haut-Vernet, se poursuivront mardi mais sous une forme plus ciblée. Les battues seront notamment abandonnées.

Arrêt des battues, 48 heures après la disparition du petit Émile, toujours introuvable

"Les recherches se poursuivront ce mardi mais nous allons adapter le dispositif pour qu'il soit plus ciblé et sélectif", a déclaré le préfet du département Marc Chappuis.

"Concrètement, on arrête les battues" pour déployer des "moyens spécialisés à la recherche de traces et d'indices", les recherches déjà menées n'ayant pas permis de repérer le garçonnet dans le périmètre initial de 5km autour du hameau du Haut-Vernet et ses 25 habitants, là où le bambin a disparu, à quelque 2km au-dessus du village du Vernet lui-même, a expliqué le préfet.

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue sur ce direct consacré au suivi des recherches pour retrouver le petit Émile, deux ans et demi, introuvable depuis sa disparition ce samedi dans le hameau du Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence.

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