Disparition d'Émile: les enquêteurs n'ont toujours "aucun" indice ou élément

Le procureur de la République explique que l'enquête s'en tient toujours aux "deux témoignages" récoltés le jour de la disparition, dans lesquels deux personnes affirment avoir aperçu le petit garçon à proximité de la maison de ses grands-parents.

Plus de trois jours après sa disparition, les gendarmes n'ont toujours "aucun indice, aucune information, aucun élément" pour comprendre ce qui est arrivé au petit Émile, 2 ans et demi, disparu au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

"Nous sommes au même point qu'hier ou qu'avant-hier et ce n'est pas faute d'avoir multiplié les investigations", a déploré Rémy Avon, le procureur de la République de Digne-les-Bains.

"Nous en restons aux seuls deux témoignages qui voient l'enfant sortir du domicile et faire une dizaine de mètres dans la petite rue descendante", a-t-il précisé.

"Pas d'éléments utiles à l'enquête"

Rémy Avon a expliqué que des opérations de ratissage judiciaire ont eu lieu tout au long de la journée de ce mardi et "se poursuivront demain".

Ces opérations doivent permettre de "rechercher le moindre indice, la moindre trace qui nous permettrait de comprendre comment le petit Émile a disparu", a détaillé le procureur de la République.

Ainsi, les trente bâtiments qui composent le hameau et tous les véhicules ont été visités et vingt-cinq personnes entendues. En outre, les effectifs de gendarmes déployés ont ratissé "douze hectares" de terrain. Tout cela n'a "pas apporté d'éléments utiles à l'enquête", a affirmé Rémy Avon.

L'enquête se poursuit et la gendarmerie "renforce le dispositif d'enquête". "Nous nous apprêtons à entrer dans un second temps", dans lequel les enquêteurs vont "analyser" les éléments recueillis depuis trois jours, explique le procureur.

Salomé Robles