"Nous ne reverrons jamais notre bébé": le désarroi des parents du petit Ézio, mort écrasé par un ballot de paille

L'enfant de deux ans et demi est mort à Origny-le-Sec, dans l'Aube, dans la chute de bottes de foin alors qu'il se promenait avec son assistante-maternelle.

"Que faire maintenant?" Après la mort du petit Ézio, deux ans et demi, écrasé par un ballot de paille mercredi 3 septembre dernier, c'est sur les réseaux sociaux que sa famille prend la parole.

"Nous avons perdu l'amour de notre vie", écrit la mère de l'enfant dans une publication Facebook. "Son papa et moi étions au travail. Nous payons une nounou pour avoir confiance et nous ne reverrons jamais notre bébé."

Mercredi dernier, en fin de matinée, plusieurs enfants accompagnés par leurs assistantes maternelles se promenaient, quand des ballots de paille, pouvant peser jusqu'à 400kg, sont tombés sur le groupe, tuant le petit Ézio et blessant une petite fille.

Enquête ouverte

"Cette chute a causé le décès d’un jeune garçon et de graves blessures pour une fillette. Les secours, pompiers, Samu et Smur, sont arrivés rapidement sur place, mais n’ont pas pu réanimer le petit garçon. La petite fille a été prise en charge médicalement et transportée en hélicoptère au CHU de Reims", écrivait dans la foulée le parquet de Troyes, annonçant l'ouverture d'une enquête.

Celle-ci devra déterminer des circonstances exactes du drame et des raisons qui ont poussé le petit groupe à se trouver à cet endroit. "Il ne s’agissait pas d’une sortie scolaire ou pédagogique dans une ferme comme on peut lire partout. C’est un terrain vague, une propriété privée avec des engins agricoles et des balles de paille", écrit d'ailleurs la maman du petit garçon sur Facebook.

Et d'ajouter: "les enfants n’avaient rien à faire ici à mon sens, mais l’enquête est en cours. Ça ne ramènera pas notre petit Ézio."

Les jours de la petite fille, blessée par les ballots de paille, ne sont plus en danger, annonçait l'Est éclair au lendemain des faits. Les obsèques du petit Ézio auront lieu ce jeudi 11 septembre à Origny-le-Sec.

Lucie Valais Journaliste BFMTV