Les salariés de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine mobilisés ce mardi pour une hausse des salaires

Un nouveau rassemblement a eu lieu ce mardi 30 septembre devant la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine à l'appel de la CGT. Les salariés réclament une hausse des salaires et une baisse de la TVA sur le gaz et l'électricité pour tous les usagers.

Nouveau piquet de grève. Ce mardi 30 septembre, les salariés de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, dans l'Aube, se sont mobilisés à l'appel de la CGT. Environ 80 personnes étaient présentes, selon nos confrères de l'Est Eclair.

Un barrage filtrant a été mis en place pour permettre aux travailleurs qui refusent de faire grève de passer. Déjà mobilisés le 4 septembre dernier, les salariés mobilisés ont toujours les mêmes revendications.

Le minimum de grille salariale inférieure au smic

Les réclamations des travailleurs n'ont en effet pas bougé : hausse des salaires, baisse la TVA et respect des efforts consentis par les entreprises, comme l’avait demandé Élisabeth Borne lorsqu'elle qu’elle était Première ministre en 2023.

En effet, comme l'explique nos confrères de l'Est Éclair, cette dernière avait accordé jusqu’au 1er juin 2024 aux branches professionnelles dont les minima salariaux sont sous le Smic pour faire des progrès. Pourtant, le minimum de grille salariale des travailleurs de la centrale n'a pas bougé. Il est toujours inférieur au Smic.

"Nous constatons que dans notre branche, le minimum de grille est inférieur de 9% par rapport au Smic", dénonce Fabrice Coudour, secrétaire général de la Fédération nationale des mines et de l’énergie (FNME-CGT).

Selon ce salarié, les nouveaux employés sont embauchés directement à l’échelon 4 et cela ralentit par conséquent les évolutions de carrière. Les employés de la centrale demandent également l'annulation de l'augmentation de la TVA sur l'électricité et le gaz survenue en août dernier pour l'ensemble des usagers. Cette dernière est en effet passée de 5,5% à 20% en une fois.

La suite de la mobilisation dépend des conclusions de la rencontre entre les professionnels des Industries électriques et gazières (IEG) et les syndicats, prévue ce mercredi 1er octobre à Paris.

Sabrine Mimouni