La crise politique suscite l'inquiétude de la communauté internationale, consciente de la fragilité de la démocratie tunisienne, un peu plus de dix ans après la mobilisation du Printemps arabe.
Après le limogeage du Premier ministre et la suspension des activités du Parlement par le président Kaïs Saïed, la situation en Tunisie inquiète la communauté internationale. Ce lundi matin, la situation est pour le moment calme. Aucune arrestation de ministre n'a eu lieu et malgré l'appel de l'opposition, les manifestants ne sont pas sortis dans la rue. Dans le même temps, le pays est confronté à une situation sanitaire très difficile.
Le président tunisien Kais Saied a limogé ce lundi les ministre de la Défense et de la Justice, au lendemain de sa décision du suspendre les activités du Parlement et limoger le chef du gouvernement.
Dimanche soir, le président tunisien, Kais Saied, a annoncé la suspension des activités du Parlement. Il a aussi démis de ses fonctions le chef du gouvernement. Accusé de coup d'État, il a répondu ce lundi, appelant à ceux qui l'incriminent de "réviser leurs leçons constitutionnelles"
Le président tunisien, Kaid Saied, a suspendu les activités du Parlement et limogé son Premier ministre après des manifestations ce dimanche qui dénonçaient la gestion de la crise sanitaire et demandaient la dissolution du Parlement, où le parti Ennahdha est majoritaire. Cette décision a entrainé de nouvelles manifestations de la part des partisans du président, mais aussi de ses opposants.
Des soutiens du parti Ennahdha se sont rassemblés ce lundi pour contester la suspension des activités parlementaires pendant 30 jours dans un contexte de tensions entre l'exécutif et les députés.
Dimanche soir, le président tunisien, Kais Saied, a annoncé la suspension des activités du Parlement. Il a aussi démis de ses fonctions le chef du gouvernement. Des manifestations de joie ont eu lieu le soir même et se poursuivent ce lundi, affrontant les partisans du président et ceux du Premier ministre.
Le président tunisien Kais Saied a annoncé dimanche soir qu'il gelait les activités du Parlement, et démettait de ses fonctions le chef du gouvernement Hichem Mechichi.
Des milliers de Tunisiens ont manifesté en ce jour de la fête de la République, pour appeler à la démission du gouvernement, alors que le pays est en pleine crise sanitaire liée au Covid-19.
La Tunisie fait face à son pire pic de contaminations de la pandémie. Manquant d'oxygène, de lits de réanimation et de personnel, le pays fait appel à l'aide internationale.
Face aux pénuries d'oxygène, de personnel médical et de lits de réanimation, la situation sanitaire en Tunisie est devenue catastrophique dans le pays.
Dans les pays regroupés sur la liste rouge par la France sont observées "une circulation active du virus" et la "présence de variants préoccupants".
La Tunisie est le pays qui observe le taux de mortalité le plus fort en Afrique. Les Français, vaccinés ou non, n'ont pas le droit de s'y rendre, sauf pour motif impérieux ou devront effectuer une quarantaine de dix jours à leur retour en France.
Tunis a lancé ce dimanche un appel à la diaspora tunisienne installée en France pour qu'elle contribue par des dons à soutenir le système de santé de son pays.
Christian Bréchot, professeur à l'Université de South Florida, président du global virus network et ancien directeur de l'Institut Pasteur, était invité de BFMTV ce vendredi soir. Il a notamment évoqué la situation de l'épidémie dans certains pays africains. Il a expliqué que "chaque zone géographique doit faire face à des situations différentes".
La Tunisie, destination très prisée par les touristes durant l'été, connaît actuellement un fort rebond épidémique. Ce mardi, 10.000 nouveaux cas ont été recensés. Sur 12 millions de Tunisiens, seulement 600.000 personnes ont été vaccinées. Des médecins appellent à un confinement général.
Le ministère tunisien de la Défense a indiqué samedi dans un communiqué que la Marine avait sauvé, dans la nuit de vendredi à samedi, "84 immigrés clandestins de différentes nationalités", citant le Bangladesh, le Soudan, l'Erythrée, l'Egypte et le Tchad.
