"Excréments partout, nuées de mouches, odeur insupportable": sept chiens secourus d'une maison insalubre

Un chien (illustration) - Copyright: Pixabay
Sept chiens sauvés de l'horreur sanitaire. Le 31 juillet dernier, l'association Stéphane Lamart basée à Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne) est intervenue dans une maison située à Étampes (Essonne). À l'intérieur de celle-ci, l'équipe de bénévoles a découvert sept chiens croisés caniches vivant dans "des conditions de grande insalubrité".
Alertés plus tôt dans la journée par l'ex-compagne de l'habitant se présentant comme la propriétaire des chiens, plusieurs membres de l'organisme de protection des animaux se sont rendus sur place et ont découvert une situation inquiétante: "excréments partout, nuées de mouches, odeur insupportable". Les chiens, âgés de 4 à 8 ans, étaient "livrés à eux-mêmes", avec uniquement l'accès "à un petit jardin".
Deux plaintes déposées par l'association
Leurs derniers toilettages remontaient à plusieurs années. "On ne distinguait plus leur morphologie. Certains avaient des postures anormales dues aux masses de poils emmêlés. C'était effrayant", raconte une membre de l'association dans un communiqué. "Malgré leur état, les chiens n'étaient pas agressifs et semblaient contents de voir du monde", y est-il précisé.
Les chiens étaient "très attachés à leur maître" contre qui l'association a porté plainte pour mauvais traitement. L'occupant des lieux, placé sous curatelle, assure au Parisien "aimer ses animaux".
"Comment se fait-il qu'une personne sous curatelle puisse garder sept chiens dans un tel état sans que personne — pas même la curatrice — n'intervienne?", interroge de son côté Stéphane Lamart, président de l'organisme qui a également porté plainte contre la curatrice pour "négligence".
Les chiens sont eux "en sécurité". Après avoir bénéficié des premiers soins vétérinaires, ils ont dû être anesthésiés pour le toilettage "tant leur état physique est alarmant". "Nos agents animaliers les accompagnent pas à pas, apprennent à les connaître, et leur redonnent peu à peu confiance", conclut l'association sur ses réseaux sociaux.