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Société

Une neurologue cherche son remplaçant sur Facebook et son annonce devient virale

Charlotte Canet-Laurent pose avec son annonce.

Charlotte Canet-Laurent pose avec son annonce. - Photo Facebook de l'annonce de Charlotte Canet-Laurent.

Avant de s'installer en Nouvelle-Calédonie en septembre prochain, la spécialiste, qui exerce pour le moment à Toulouse, doit trouver son successeur. Pour mener à bien cette tâche souvent difficile dans le  secteur médical, elle a notamment posté son annonce sur Facebook.

En moins d’une semaine, Charlotte Canet-Laurent est passée de 80 amis Facebook à près de 500. Surtout, l’annonce qu’elle a publiée le 29 avril a été partagée en tout par 89.000 internautes, selon RTL. Ce jour-là, elle poste sur le réseau social une photo qui la montre arborant une pancarte. Sur celle-ci on peut lire:

"Bonjour! Je libère mon poste de neurologue à la clinique Pasteur, en plein centre de Toulouse en septembre 2016. Je suis donc à la recherche d’un remplaçant. Monde moderne, méthodes modernes! Pourriez-vous partager? Quelqu’un, quelque part attend peut-être cette opportunité!"

Difficultés chroniques de recrutement dans le monde médical

Pour ce qui est des partages, la praticienne a donc été entendue. Cependant, même si elle espère bien que son annonce porte ses fruits, la spécialiste, en passe de s’installer à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, ne semble pas penser que la bonne nouvelle viendra de Facebook mais plutôt des sites d’annonces médicales classiques.

Si Charlotte Canet-Laurent, neurologue officiant dans une clinique en plein cœur d’une grande ville comme Toulouse, peine à trouver un remplaçant, on imagine aisément que la situation ne soit pas plus brillante évidemment dans le monde médical pour les situations moins en vue, loin de là.

Une enquête publiée en février et commandée par l’association des petites villes de France, citée ici par le site du Figaro, le rappelle et avance même un chiffre éloquent: 70% des maires des petites villes situées en banlieue de grandes agglomérations, en zones rurales ou sur la côte déclarent que les médecins de leurs communes trouvent difficilement un remplaçant lors de leurs départs en retraite.

R.V