Un petit garçon touché par une varicelle non contagieuse interdit d'embarquer par EasyJet

Un homme marche à l'intérieur de l'aéroport de Bordeaux en 2013 (Photo d'illustration) - NICOLAS TUCAT - AFP
Lorsqu’une famille composée de Steven, sa femme enceinte de quatre mois et leur petit garçon de deux ans, embarque pour Bordeaux durant le week-end de la Pentecôte depuis l’aéroport de Lyon, il n’y a aucun problème. Il n’y a pas de problème malgré les petits boutons sur le visage du petit qui témoignent du passage récent d’une varicelle désormais non contagieuse. Le lendemain, au moment du retour, l’affaire semble cependant coincer à cause de cette même vieille varicelle. C’est le début d’une histoire rocambolesque, comme le rapporte Sud Ouest.
Le personnel demande un certificat...puis appelle la police
Dans la nuit du lundi de la Pentecôte, toute la petite famille doit déjà attendre deux bonnes heures de monter à bord du vol Easy Jet censé les ramener à la maison, mais qui connaît alors des problèmes techniques. Ce laps de temps écoulé, une hôtesse vient les voir et leur demande de bien vouloir présenter un certificat assurant que le petit garçon n’est plus contagieux. La chose s’avère difficile, voire impossible, vu qu’il est alors minuit.
Ils peuvent au moins compter sur la solidarité des autres passagers qui, malgré le retard déjà accumulé, votent à main levée qu’ils ne s’envoleront pas sans l’enfant. En désespoir de cause, les hôtesses de l’avion Easy Jet appellent la police. Les policiers arrivent, ne voient visiblement pas en quoi ils pourraient être utiles et repartent.
L'incroyable zèle
Au tour du commandant de bord d’entrer en scène. Désolé du blocage de la situation et des soucis rencontrés par Steven et les siens, il donne son accord pour l’embarquement du jeune malade. Mais le père de famille raconte la suite:
"Ce sont les autres membres de l’équipage qui se sont braqués. Un zèle incroyable. L’heure avançait et nous étions tous cloués au sol. Le commandant a alors demandé l’arbitrage au siège de la compagnie à Dublin, lequel n’a pas approuvé sa décision de nous accepter à bord."
L’avion peut alors partir mais sans la famille. Selon Sud Ouest, Easy Jet n’a pas non plus trouvé une solution d’hébergement pour ces trois personnes dont une femme enceinte et un petit garçon de deux ans.