Supprimer le 29 février? Le combat de deux universitaires américains

Deux professeurs de l’université Johns Hopkins de Baltimore souhaitent réformer le calendrier, avec en ligne de mire les années bissextiles. Explications.

Et si le 29 février ne serait bientôt plus qu'un lointain souvenir? C'est en tout cas le souhait de l’astrophysicien Richard Henry et l’économiste Steve Hanke, tous deux professeurs à l’université Johns Hopkins de Baltimore, qui souhaitent proposer une "réforme" du calendrier.

Dans leur projet, l'objectif est clair. Il faut en finir avec les années bissextiles et autres complexités du calendrier grégorien. Le mot d’ordre de ces deux enseignants: la simplicité.

Concrètement, tous les ans, chaque date tomberait le même jour de la semaine. Leur calendrier immuable compterait quatre trimestres comprenant deux mois de 30 jours suivi d’un mois de 31. Une année à 364 jours donc. Plus d’année bissextiles et ainsi de 29 février. 

Mais... une semaine supplémentaire

Néanmoins, le duo prévoit d’instaurer une semaine supplémentaire, dénommée Xtr, prévue tous les cinq ou six ans au mois de décembre afin de se resynchroniser avec le rythme des saisons.

Avec cette nouvelle organisation calendaire, les fêtes comme Noël ou la nouvelle année tomberaient toujours le même jour. De même pour les jours fériés ou les vacances scolaires. Un gain de temps pour organiser ses congés mais aussi un bon moyen de ne plus jamais oublier un anniversaire.

Richard Henry et Steve Hanks envisageraient la mise en place de leur nouveau calendrier en 2018, le 1er janvier tombant un lundi, la meilleure configuration possible pour une année simplifiée.

Mais si l’on s’apprête à dire adieu au 29 février avec cet agenda, il faudra également tirer un trait sur Halloween, qui se déroule traditionnellement le 31 octobre. Ou encore les fameux vendredis 13. Les 13 du mois ne tombant que des samedis, lundis ou mercredis.

C.L.