PSA : la fortune de la famille Peugeot dénoncée par les syndicats

Les héritiers d’Armand Peugeot, actionnaires de l'entreprise, détiennent un quart du capital et 38,1% des droits de vote. Installés en Suisse, leur fortune fait polémique. Les syndicats demandent qu'ils baissent leurs dividendes et Arnaud Montebourg, demande à les recevoir.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a dit mardi vouloir "inviter" la famille Peugeot, principal actionnaire de PSA Peugeot Citroën, pour parler de la situation du constructeur automobile, qui prévoit 8.000 suppressions de postes en France. "Je ne manquerai pas de les inviter au ministère pour que nous puissions en discuter", a-t-il déclaré lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

La famille Peugeot doit être "moins gourmande"

"Il faut que la famille Peugeot soit moins gourmande pour maintenir les emplois et les salaires", déclare Jean-Pierre Mercier. La famille Peugeot aura "moins de dividendes" car on est en "crise économique" : elle doit "se serrer la ceinture", estime le leader CGT à l'usine PSA d'Aulnay.

Quentin Baulier et Kelly Laffin et AFP