Plusieurs manifestations en Bretagne et à Nantes pour soutenir Théo

Des CRS en faction dans les rues de Rennes (Ille-et-Vilaine) lors d'une manifestation en soutien à Théo ce mercredi. - AFP
Trois cents à quatre cents manifestants ont brièvement manifesté à Nantes ce mercredi soir dans le cadre d'un "rassemblement contre les violences policières et en soutien à Théo", le jeune homme victime d'un viol présumé lors d'une arrestation à Aulnay-sous-Bois en fin de semaine dernière.
Après s'être rassemblés vers 18h00, sous la surveillance d'un très important dispositif policier, les manifestants n'ont défilé que quelques minutes derrière une banderole "Solidarité avec Aulnay, justice pour Théo", criant comme slogans "Flic violeurs assassins, la police viole, assassine", ou encore "Zyed, Bouna, Adama, Théo, on n'oublie pas, on ne pardonne pas" et "Tout le monde déteste la police".
Après un tir de projectile en direction des forces de l'ordre, ces dernières ont répliqué par deux tirs de lacrymogènes, dispersant les manifestants, ne laissant sur place qu'une cinquantaine d'entre eux, pris dans une nasse, et qui n'en sortaient qu'après un contrôle d'identité. Six personnes ont été interpellées, selon la préfecture de Loire-Atlantique.
200 manifestants à Rennes
A Rennes un rassemblement a également eu lieu peu après 20h00, réunissant environ 200 personnes. Les manifestants on tenté d'aller manifester dans les rues du centre historique mais en ont été empêchés par des cordons des forces de l'ordre qui les encerclaient. Des échauffourées ont éclaté en fin de soirée, avec quelques jets de projectiles place Sainte-Anne, dans le centre historique et étudiant de la ville.
"Il y a eu un tir de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, deux ou trois feux de poubelles place de Bretagne et une petite poussée entre manifestants et policiers mais pas d'interpellation", a indiqué le commissariat de police de Rennes.