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Société

Marseille: les syndicats dénoncent les "provocations" suite aux interpellations du 1er mai

Etudiants et lycéens sont descendus dans la rue le 9 mars contre la loi El Khomri.

Etudiants et lycéens sont descendus dans la rue le 9 mars contre la loi El Khomri. - Thomas Samson - AFP

Les syndicats CGT Éducation et Solidaires 13 ont dénoncé ce lundi les arrestations qui ont eu lieu avant la manifestation du 1er mai dimanche à Marseille, évoquant des "provocations policières" et des accusations "fantasques".

La CGT déplore dans un communiqué "des contrôles d'identité systématiques assortis de fouilles (qui) ont été pratiqués sur les personnes se rendant sur le lieu de la manifestation, et ce, en dehors de tout incident ou acte de violence ayant pu les justifier".

"Ces contrôles se sont soldés par la mise en garde à vue de cinq personnes dont deux militants actifs des organisations syndicales SUD éducation et CNT", ajoute le syndicat. "Trois des interpellés ont été finalement présentés (...) après 24 heures de garde à vue au procureur de la République du tribunal de grande instance de Marseille."

Accusations "fantasques"

"Ils comparaîtront devant le juge lors d'une audience ultérieure, normalement en juin, sur la base de chefs d'accusations pour le moins fantasques (détention de galets, de boules de pétanque offertes le matin même, d'une bombe de peinture...)", dénonce le syndicat.

A.M avec AFP