Manuel Valls souhaite dissoudre le groupuscule d'extrême-droite "Génération Identitaire"

La dissolution du groupe d'extrême droite Génération identitaire, qui a revendiqué l'occupation samedi du chantier de la grande mosquée de Poitiers, "est étudiée", a déclaré mercredi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls à l'Assemblée nationale, arguant qu'elle "devra se faire sur des fondements juridiques solides".
Quatre hommes ont été mis en examen dans ce dossier et placés sous strict contrôle judiciaire lundi à Poitiers après l'occupation samedi du chantier de la grande mosquée de la ville.
Le groupe avait des "motivations évidentes", a estimé Manuel Valls en parlant de "provocation", de "diffusion d'un message de haine et d'intolérance" et de "volonté manifeste de faire parler d'eux".
Plusieurs organisations et partis, notamment Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), SOS Racisme, le Rassemblement des Musulmans de France (RMF), le PCF, le PG ont demandé la dissolution de Génération Identitaire.
Le MRAP et le PCF du Vaucluse ont également demandé l'interdiction de la convention du Bloc identitaire, prévue les 3 et 4 novembre à Orange.
La présidente du FN Marine Le Pen a dit en revanche comprendre les préoccupations des manifestants.