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Société

Les Stylos rouges, ces professeurs en colère, appellent à la mobilisation ce dimanche

La page des stylos rouges réunit près de 47.000 personnes ce vendredi.

La page des stylos rouges réunit près de 47.000 personnes ce vendredi. - Capture d'écran Facebook

Les enseignants haussent le ton afin d'obtenir de la part du gouvernement de meilleures conditions de travail.

En marge des deux rassemblements prévus ce week-end à Paris, et qui devraient trouver leur écho dans plusieurs villes de province, d'autres mouvements tentent également de faire entendre leur voix. C'est le cas des Stylos rouges, groupe de professeurs en colère fondé à la fin de l'année passée et qui estime que leur profession est la grande oubliée des débats actuels. 

Ce dimanche, ces derniers appellent à la mobilisation. Grâce à une carte interactive publiée sur leur site officiel, chacun peut retrouver la manifestation la plus proche de sa ville, sachant qu'un cortège par académie devrait être organisé. A Paris, trois points de rendez-vous existent: Bastille, Opéra et Châtelet où tous peuvent se retrouver à partir de 14h. 

Il est demandé aux participants de venir intégralement habillés de noir, avec un stylo rouge autour du cou.

Reconnaissance du travail de professeur

A l'heure actuelle, le groupe Facebook des Stylos rouges est suivi par un peu moins de 70.000 personnes. En décembre dernier, ils avaient expliqué vouloir améliorer leurs conditions de travail afin d'assurer une meilleure transmission à leurs élèves. 

Parmi leurs revendications figure la reconnaissance de "la qualité de leur fonction et de leur travail', mais également une revalorisation de leur travail qui passe par une potentielle hausse de salaire. 

Enfin, leur dernière revendication concerne leurs élèves, pour lesquels ils appellent à "une vraie bienveillance de l'Etat" afin de favoriser leurs conditions d'apprentissage.

Ils ont toujours nié appartenir à tout mouvement politique ou syndical et jusqu'à maintenant, leurs actions se cantonnaient à des manifestations locales. 

Hugo Septier et Véronique Fèvre