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Société

Les parcs d'attraction ont la cote

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Partir en vacances devient un luxe. C'est pourquoi de plus en plus de Français optent pour les parcs d'attraction. Reportage chez Astérix qui, comme Mickey, ne connaît pas la crise. Ou presque...

Les parcs d'attractions ne connaissent pas la crise. Disneyland Resort Paris, le Parc Astérix, Vulcania, le Futuroscope ou le Puy du Fou... n'ont jamais accueilli autant de visiteurs qu'en 2008. Leur fréquentation est en hausse de 7% par rapport à 2007, avec notamment un boom des visiteurs à Noël. Et au vu des réservations, la saison estivale 2009 s'annonce très bonne. Selon les professionnels, beaucoup de français ont favorisé ce type de loisirs au détriment de voyages à l'étranger plus coûteux. Seul signe visible de la crise : si les visiteurs sont plus nombreux, ils dépensent moins d'argent sur place (nourriture, objets divers...).

« Une belle alternative aux vacances »

Reportage au Parc Astérix, à Plailly dans l'Oise, qui, comme Eurodisney, a rouvert début avril après la saison d'hiver. Le Parc Astérix fête ses 20 ans cette année et il compte accueillir autant de visiteurs que l'an passé : 1,8 million de visiteurs en 2008, soit une hausse de 11 % par rapport à 2007. François Fassier, le directeur général du Parc Astérix, est optimiste sur cette saison : « nos réservations sont là. Le premier trimestre, d'octobre à décembre 2008 a été très positif et je pense que pendant ces périodes de crise, passer une journée au Parc Astérix, au milieu des personnages, à faire des attractions, des spectacles, c'est une belle alternative pour occuper les enfants si on ne part pas en vacances. Nos tarifs démarrant à 20 euros en ce moment. » Cependant, François Fassier s'inquiète tout de même du « risque lié aux dépenses que feront les visiteurs à l'intérieur du site. »

« On fait attention à nos dépenses »

Un risque que confirme Thierry, qui vit au Havre et revient pour la première fois depuis 20 ans au Parc Astérix avec sa femme pour s'aérer l'esprit : « ça fait une journée de moral de gagner dans une année plutôt difficile, une journée d'évasion ! Mais évidemment, précise-t-il, on fait attention à nos dépenses. Je repartirai peut-être avec une bricole pour ma petite fille, c'est tout. Mais je ne ferai pas de dépenses comme il y a 20 ans. »

La rédaction, avec Yann Abback