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Insolite

Train surfing: la pratique qui inquiète les autorités

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Le train surfing se développe de plus en plus chez les jeunes français. Inquiètent, les autorités condamnent désormais cette pratique à un an de prison et 15.000 euros d'amende.

Une activité qui inquiète beaucoup les autorités. Le train surfing, pratique qui consiste à s’agripper ou à monter sur un train un métro ou un RER, se développe de plus en plus. Le but? la recherche d’adrénaline et de sensations fortes, le tout filmé par les trains surfeurs eux-mêmes, les vidéos étant par la suite partagées sur les réseaux sociaux.

"J’avais déjà vu des vidéos sur ces performances là et pour moi ça rejoignait cette philosophie de liberté où je n’ai pas envie de me sentir étouffé", explique Léo un 'train surfer' français.

Trois morts à Paris en 2017

Cette pratique venue de Russie a déjà fait de nombreuses victimes. Khan a fait partie d’un groupe de train surfeur moscovite. Un de ses amis s’est tué dans le métro. Comme Léo, il revendique un sentiment de liberté: "Moi quand je fais du train surfing, ou quelque chose de dangereux, quelque chose qui me fait du bien, je me sens très libre", explique-t-il.

À Paris, trois personnes sont mortes en 2017, victimes d'accidents en pleines sessions de train surfing. En octobre dernier, un adolescent de 16 ans, monté sur le toit d’une rame de la ligne 6, est décédé après avoir percuté la verrière du toit d’une station. Dans la nuit de la Saint-Sylvestre, c'était un britannique qui était tué dans les mêmes conditions, encore une fois sur la ligne 6.

Jusqu'à un an de prison

À Champagne sur Oise en 2015, Valentin 14 ans, décide de s’agripper à un train de marchandises. Malheureusement, il glisse et tombe sous les roues. Il est tué sur le coup: "Ils ont fait une bêtise et c’est lui qui y est passé. Ça détruit une famille pour un jeu con, bête", explique Carlos le père de Valentin, qui estime que son fils s’est fait influencé.

Les autorités prennent très au sérieux les trains surfer risquent désormais jusqu’à un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende.

G.D.