Baccalauréat: selon un syndicat, près d'un établissement sur deux a été perturbé durant les épreuves

Une surveillante dans une salle d'examen du baccalauréat en 2018 à Strasbourg (photo d'illustration) - Frédérick Florin-AFP
Les premières épreuves de contrôle continu de la nouvelle formule du baccalauréat (les EC3) se sont, en grand partie, "passées correctement". À hauteur de 87% pour être exact, selon les résultats une enquête révélés ce mercredi par le syndicat SNPDEN, branche de l'Unsa dans l'éducation nationale. D'après cette étude, cependant, 43% des établissements français ont été le théâtre de perturbations.
La nature de ces perturbations peut être de deux sortes: des grèves d'enseignants et/ou des blocages qui ont lieu dans les établissements concernés. Le premier cas de figure est le plus largement répandu - 68% des perturbations sont dues à des enseignants absents. Dans 40% des cas, la perturbation découlait d'un blocage.
Manque de soutien de la part de la hiérarchie?
Au sein du personnel de direction des établissements scolaires, certains ont subi des menaces - 12 membres le revendiquent selon l'enquête. Par ailleurs, 25 personnels de direction auraient été insultés et 8, violentés physiquement durant la période des épreuves du baccalauréat. Chiffre plus alarmant, 42% des personnels de direction disent ne pas se sentir soutenus par leur hiérarchie.
Enfin, dans 85% des établissements, soit une écrasante majorité, le matériel informatique a connu des difficultés techniques. Et si les enseignants ont proposé des sujets sur l'ensemble des épreuves dans 80% des établissements, 8% de ceux-ci ont vu leurs élèves se voir proposer aucun sujet.