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Allocations, retraites, prix du gaz... : les changements au 1er avril

Retraites, allocations de solidarités, pilules... le 1er Avril est synonyme de changement.

Retraites, allocations de solidarités, pilules... le 1er Avril est synonyme de changement. - -

En ce lundi 1er Avril, outre les fameuses blagues, cette année, quelques changements sont attendus. Parmi eux, le prix du gaz, le montant des allocations familiales ou même les pensions de retraite... Baisse des prix ou revalorisations, découvrez les changements de ce 1er avril.

Ce n'est pas un poisson d'avril : le prix du gaz va baisser, les pensions de retraites et l’allocation de solidarités aux personnes âgées vont être revalorisées, les pilules de première et deuxième générations vont être gratuites et les interruptions volontaires de grossesse (IVG) vont être intégralement remboursées.

Gaz, retraites, pilules, IVG : les hausses, les baisses

- Le prix du gaz baisse de 0,6%. Cette petite baisse est la troisième appliquée depuis le début de l'année : -0,5% le 1er février et -0,3% le 1er mars.
- Les pensions de retraites sont revalorisées de 1,3% tout comme l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ex "minimum vieillesse") qui progresse également de 1,3%.
- Côté santé, les pilules contraceptives de première et deuxième générations seront désormais gratuites pour les jeunes filles âgées de 15 à 18 ans. Les pilules de troisième génération ne seront en revanche plus remboursées par la Sécurité sociale. Selon l'agence du médicament, elles seraient à l'origine de 20 décès et 2 500 accidents veineux par an.
- Enfin, les interruptions volontaires de grossesse (IVG) seront entièrement remboursées par la Sécurité sociale pour toutes les femmes, contre un remboursement à 70% auparavant.

« Pour le gaz, le consommateur doit faire jouer la concurrence »

La baisse de 0,6% du prix du gaz ce lundi est la troisième depuis le début de l'année, après des reculs de 0,5% et 0,3% enregistrés respectivement le 1er février et le 1er mars. Si on note une tendance baissière depuis janvier, rien ne dit que cela va se poursuivre au fur et à mesure de l’année, explique Nicolas Mouchnino qui s'occupe des questions énergétiques à l'UFC que Choisir. « On ne sait pas aujourd’hui si cette tendance va continuer, explique-t-il. Le gaz est indexé sur les marchés du pétrole et du gaz. Ces marchés ont une tendance à la baisse donc ça se répercute sur le prix. La baisse de 0,6% ne se fait que sur le tarif réglementé de vente du gaz. Le consommateur doit faire jouer la concurrence. Peut-être les fournisseurs alternatifs vont répercuter cette baisse, peut-être pas. Mais en tout cas aujourd’hui même malgré cette baisse on arrive à avoir 10% d’écart sur la facture de certains fournisseurs alternatifs par rapport à GDF Suez ».

Tugdual de Dieuleveult avec R. Pour Sadjadi