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Un homme infecté par la rage meurt à l’hôpital de Perpignan, une enquête épidémiologique en cours

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À l’hôpital de Perpignan, un homme d’une trentaine d’années, rentré d’un séjour au Maroc, est mort de la rage le jeudi 25 septembre, une semaine après son admission. Une enquête épidémiologique a été ouverte par l’établissement pour déterminer les circonstances de l’infection.

Une semaine après son admission au CHU de Perpignan, un homme est mort de la rage le jeudi 25 septembre, apprend BFMTV auprès de l'hôpital, confirmant les informations de L’Indépendant.

Le patient, un jardinier d'une trentaine d’années, présentait des scarifications dans le dos à son retour d’un voyage au Maroc selon le même média, et aurait pu être mordu ou griffé par un animal durant son séjour.

"En France, il n’y a pas de transmission connue sur le territoire. Les cas concernent plutôt des animaux étrangers, non vaccinés, arrivés d’autres pays", précise à BFMTV le docteur Damien Tomasso, médecin généraliste.

La rage, rappelle le docteur Damien Tomasso, se transmet par "morsure" mais aussi par contact avec les muqueuses, par exemple "une plaie léchée par un animal".

Une enquête épidémiologique en cours

Bien que la rage ne se transmette pas d’homme à homme, le CHU de Perpignan a indiqué à BFMTV que les soignants ayant pris en charge le patient ont été vaccinés par mesure de précaution.

Et d'ajouter qu'"une enquête épidémiologique est en cours pour identifier l’origine du virus et les modalités de contamination qui pourraient y être associées."

En France métropolitaine, le dernier cas de rage recensé remonte à 2023, au CHU de Reims. Une femme y avait été admise en réanimation après avoir été blessée par un chat dans un pays du Maghreb.

Chaque année, la maladie cause environ 60.000 morts dans le monde, principalement sur les continents africain et asiatique. En revanche, les cas mortels restent très rares en France.

Romain Langlet avec Alexandre Simoes