Covid-19: Anne Hidalgo veut "anticiper" l'aménagement d'un vaccinodrome à Paris

La maire de Paris a visité ce jeudi le nouveau vaccinodrome installé au coeur du Stade de France, où la vaccination a débuté mardi.

La maire PS de Paris Anne Hidalgo a demandé aux autorités de l'Etat "d'anticiper" l'aménagement d'un ou de plusieurs vaccinodromes à Paris, a-t-elle expliqué ce jeudi lors d'une visite au centre de vaccination installé au Stade de France.

"Plutôt que d'attendre ou de faire en 24h monter un centre de vaccination, il faut qu'on anticipe. C'est ce que j'ai demandé au préfet de police et au directeur général de l'ARS (Agence régionale de santé) qui sont d'accord sur le principe d'anticiper. Nos équipes doivent travailler aussi à des vaccinodromes, ou un vaccinodrome à Paris qui nous permettrait d'accroitre nos capacités", a déclaré l'élue socialiste, potentielle candidate de la gauche à l'élection présidentielle.

"On n'est pas encore à un niveau acceptable"

La maire de Paris a visité le nouveau vaccinodrome installé au coeur du Stade de France, où la vaccination a débuté mardi. L'objectif des autorités sanitaires est de parvenir dans un premier temps à 10.000 injections par semaine dans cette enceinte en Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, durement frappé par le Covid dès la première vague.

A Paris, Anne Hidalgo souhaite l'ouverture d'un tel centre "le plus vite possible, dès qu'on aura des doses. Evidemment, on ne va pas ouvrir un vaccinodrome si on reste au nombre de doses actuelles qu'on a sur Paris", a-t-elle souligné, indiquant que 16,7% de la population parisienne était vaccinée à ce jour.

"On n'est pas encore à un niveau acceptable" de vaccination, a-t-elle souligné, demandant une nouvelle fois une "accélération" de la campagne.

"A chaque fois qu'on reçoit davantage de doses, on se donne les moyens, dans ce souci de flux tendus que nous avons, de pouvoir les injecter le plus rapidement possible, d'où l'ouverture progressive des vaccinodromes", lui a répondu le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l'issue du conseil des ministres, en soulignant que le Stade de France n'était "pas très éloigné de Paris quand même".

F.R. avec AFP