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Quand Macron se la joue Marseillais

Emmanuel Macron, à Marseille, lors d'une visite en novembre 2016.

Emmanuel Macron, à Marseille, lors d'une visite en novembre 2016. - BORIS HORVAT / AFP

En meeting à Marseille, le candidat de En Marche ! a fait résonner de nombreuses références culturelles marseillaises, pour faire vibrer un public acquis à sa cause.

Emmanuel Macron n'était pas loin de prendre l'accent marseillais. Dans la cité phocéenne, le candidat du mouvement En Marche ! à l'élection présidentielle a tenu un discours d'une petite heure, évoquant la culture, le patriotisme, et répondant aux attaques de ses adversaires. Pour cela, il a utilisé des références très locales.

BFMTV.com vous les décortique en cinq actes.

> Il fait siffler le PSG

Avant même sa prise de parole, c'est son lieutenant et élu local Christophe Castaner qui était chargé de chauffer la salle. Et pour cela, il a notamment fait… siffler le Paris Saint-Germain, meilleur ennemi de l'Olympique de Marseille. Arrivé sur scène avec une écharpe du PSG sur les épaules, le député a fait savoir, ironisant, que la seule chose qui pouvait être sifflée dans un meeting d'Emmanuel Macron était justement le club de la capitale. Avant de lancer son écharpe dans le public.

> "Je crains dégun"

A peine rentré sur scène, le candidat à la présidence de la République a lancé un "je crains dégun". Traduction: "je ne crains rien", selon une populaire expression marseillaise.

> Il cite IAM…

Au cours de son discours, Emmanuel Macron a évoqué la culture. Citant notamment IAM, sans doute le groupe de rap marseillais le plus connu. "Oui, nous sommes nés sous la même étoile", a lancé le candidat de En Marche !, pour plaider pour une plus grande égalité face à la culture, alors que IAM chantait justement "pas né sous la même étoile".

> … puis Pagnol et Giono

Dans cette même tirade, il a cité deux auteurs de la région. Jean Giono, nâtif de Manosque, à quelques kilomètres de là, et Marcel Pagnol, également originaire des Bouches-du-Rhône, puisque originaire d'Aubagne. "Il n'y a pas IAM pour les uns, et Giono ou Pagnol pour les autres", a assuré Emmanuel Macron à la tribune.

> Enfin, Macron se rend au stade Vélodrome

Après son meeting, direction le stade. Pour voir, bien entendu, l'Olympique de Marseille. Presque une religion, dans la ville. Le club joue ce samedi en Ligue1 face à Dijon. En tribune présidentielle, il se retrouve aux côtés du nouveau président du club, Jacques-Henri Eyraud.

Ivan Valerio