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DSK-Carlton : enquête préliminaire sur les accusations de viol en réunion

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Le parquet de Lille a ouvert une enquête sur des faits "susceptibles d'être qualifiés de viol en réunion" et qui se seraient déroulés à Washington entre le 15 et le 18 décembre 2010.

Ces faits relevés par les juges d'instruction en charge de cette affaire de proxénétisme aggravé auraient été commis lors d'une soirée dans la capitale américaine à laquelle participait notamment Dominique Strauss-Kahn. Le parquet indique avoir ordonné une enquête, "conformément à l'usage", qu'il a confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire de Lille.

"Je ne connais pas l'usage consistant à ouvrir des enquêtes préliminaires pour viol en réunion, alors que la personne concernée, qui a été longuement entendue, n'a pas déposé plainte pour viol", a réagi l'un des avocats de Dominique Strauss-Kahn, Maitre Richard Malka. Selon lui, "ça démontre un acharnement invraisemblable" contre son client.

Les faits sont relatifs aux témoignages, en décembre dernier, de deux prostituées belges ayant participé à un séjour à Washington en décembre 2010 en compagnie de Dominique Strauss-Kahn, Fabrice Paszkowski, David Roquet, et du commissaire Lagarde.

L'une d'entre elles - qui n'a toutefois pas porté plainte - indique y avoir subi lors d'une soirée, le 16 décembre 2010, certains actes sexuels de manière non consentie. "Je n'ai pas hurlé mais j'ai clairement dit à haute voix que je ne voulais pas", avait déclaré sur PV la jeune femme. L'autre escort-girl belge, présente dans la même chambre et qui était interrogée par le quotidien Le Parisien le 13 mai, a déclaré de son côté que si sa collègue "avait vraiment et clairement dit non", elle serait "intervenue, bien sûr".