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Parti socialiste

1er-Mai: pour le numéro 2 du PS, des militants et élus ont été attaqués parce que "socialistes et juifs"

Le numéro deux du PS Nicolas Mayer-Rossignol le 25 avril 2025 à Paris

Le numéro deux du PS Nicolas Mayer-Rossignol le 25 avril 2025 à Paris - Bertrand GUAY / AFP

Le numéro deux du PS Nicolas Mayer-Rossignol est revenu ce vendredi sur la prise à partie la veille de plusieurs élus et militants socialistes lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris.

Des militants et élus socialistes ont été agressés lors de la manifestation parisienne du 1er mai parce "qu'ils sont socialistes et parce que certains d'entre eux sont juifs", a accusé ce vendredi 2 mai le numéro deux du PS Nicolas Mayer-Rossignol.

"Il y a eu d'abord des insultes (...) Et puis sont arrivés des lâches encagoulés, vêtus de noir et qui ont carrément agressé physiquement les militants et les élus socialistes, un parce qu'ils sont socialistes, et deux parce que certains d'entre eux sont juifs", a dénoncé Nicolas Mayer-Rossignol sur Sud Radio.

Une personne placée en garde à vue après les faits

"Il y a eu des tirs de mortier (...) On a des copains qui se sont retrouvés aux urgences, qui ont été blessés. Ça aurait pu être extrêmement grave", a jugé le premier secrétaire délégué du PS et concurrent d'Olivier Faure pour le prochain Congrès du parti.

Selon le parquet de Paris, une personne a été placée en garde à vue après les faits commis aux abords du stand du Parti socialiste (tirs de mortier, dégradations et violences). Le parquet a comptabilisé une cinquantaine d'interpellations pour des infractions lors du défilé parisien qui s'est globalement déroulé dans le calme.

Le député Jérôme Guedj avait déjà été invectivé dimanche lors d'un autre rassemblement. "Jérôme Guedj lui-même a de nouveau été la cible d'insultes antisémites", a assuré la patronne de la fédération socialiste de Paris Lamia El Aaraje.

Nicolas Mayer-Rossignol a par ailleurs regretté de "n'avoir pas vu de marque claire de soutien particulièrement à Jérôme Guedj" des insoumis, et a dénoncé "le climat" entretenu "par la stratégie de "fracturation et de brutalisation du débat public" du mouvement de Jean-Luc Mélenchon.

"Merci aux médias d'arrêter de nous imputer n'importe quelle action contre un tel ou une telle dans les manifestations parisiennes", avait simplement réagi le coordinateur de LFI Manuel Bompard aux incidents en soulignant que "nous ne sommes pas d'accord avec le fait que l'on règle des désaccords politiques comme cela".

B.F avec AFP