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Nathalie Kosciusko-Morizet "persuadée que l'écotaxe est utile"

Nathalie Kosciusko-Moriset était l'invitée d'Apolline de Malherbe dans BFM Politique le 10 novembre 2013.

Nathalie Kosciusko-Moriset était l'invitée d'Apolline de Malherbe dans BFM Politique le 10 novembre 2013. - -

La candidate à la mairie de Paris était, ce dimanche soir, l'invitée d'Apolline de Malherbe dans BFM Politique. Elle est revenue sur l'écotaxe qu'elle défend mais qui, selon elle, est devenue inapplicable à cause du gouvernement.

"Je n'ai pas changé d'avis". Nathalie Kosciusko-Morizet, porteuse de l'écotaxe sous la présidence de Nicolas Sarkozy, tient à défendre ce projet. Invitée d'Apolline de Malherbe dans BFM Politique ce dimanche soir, NKM a mis en cause la politique fiscale du gouvernement qui aurait entraîné une incompréhension autour de cette taxe.

"Faire payer les camions pour l'entretien des routes et pour les nouvelles infrastructures alternatives dans le domaine maritime et ferroviaire c'est une bonne chose", a-t-elle expliqué.

Créer des infrastructures de transport alternatif

"Faire payer les camions pour l'entretien des routes et pour les nouvelles infrastructures alternatives dans le domaine maritime et ferroviaire c'est une bonne chose", a-t-elle défendu.

Il faut des milliards d'euros pour rénover nos routes et créer des infrastructures de transport alternatif. "Si on ne fait pas payer les poids lourds et, notamment ceux du transport international qui traversent la France, il faudra payer autrement. Est-ce que vous préférez que ça se finisse en impôts?" demande-t-elle.

"C'était loin d'être la plus bête"

Dans la fiscalité environnementale, cette taxe est utile mais, selon la députée de l'Essonne, il y a une telle overdose de taxes que plus rien n'est supportable et elle est devenue inapplicable. "Je pense que celle en trop c'est toutes les autres. C'était loin d'être la plus bête", assure-t-elle. "Le gouvernement est pitoyable à vouloir dériver la colère et changer de sujet", a-t-elle ajouté.

"Tout le monde était d'accord sur cette taxe, sur son principe et sa mise en œuvre. Elle avait été validée par tous", a conclu Nathalie Kosciusko-Moriset pour répondre à ceux qui ont rappelé que cette taxe a vu le jour sous un gouvernement de droite.

E. M. propos recueillis par Apolline de Malherbe