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Politique

L'Elysée dément que Kouchner ait envoyé une lettre de démission

La présidence de la République française dément que Bernard Kouchner ait envoyé une lettre de démission à Nicolas Sarkozy fin août. "Le président de la République n'a jamais reçu de lettre de démission du ministre des Affaires étrangères", a déclaré l'Ely

La présidence de la République française dément que Bernard Kouchner ait envoyé une lettre de démission à Nicolas Sarkozy fin août. "Le président de la République n'a jamais reçu de lettre de démission du ministre des Affaires étrangères", a déclaré l'Ely - -

PARIS (Reuters) - La présidence de la République française a démenti jeudi que Bernard Kouchner ait envoyé une lettre de démission à Nicolas Sarkozy...

PARIS (Reuters) - La présidence de la République française a démenti jeudi que Bernard Kouchner ait envoyé une lettre de démission à Nicolas Sarkozy fin août.

"Le président de la République n'a jamais reçu de lettre de démission du ministre des Affaires étrangères", a déclaré l'Elysée, interrogé sur des informations publiées par Le Nouvel Observateur.

Selon l'hebdomadaire, Bernard Kouchner a envoyé le 25 août au chef de l'Etat une lettre de démission dans laquelle il se plaint d'"humiliations" de la part de conseillers de l'Elysée, déplore une "inflexion sécuritaire" et prend acte de la fin de l'ouverture du gouvernement à gauche dont il a été un symbole.

Le ministre a réaffirmé mercredi soir, à la suite de la publication de ces informations, sa loyauté et sa fidélité envers Nicolas Sarkozy et assuré rester "pleinement engagé dans la mise en oeuvre de la politique étrangère de la France", sans toutefois démentir l'existence de cette lettre.

Il avait déclaré le 30 août avoir songé à démissionner en raison du durcissement de la politique du gouvernement à l'égard de la communauté Rom. Il avait précisé qu'il en avait parlé avec le chef de l'Etat.

L'Elysée a refusé de commenter l'hypothèse selon laquelle Bernard Kouchner aurait pu écrire à Nicolas Sarkozy pour se plaindre de l'attitude de conseillers à son égard et d'une "inflexion sécuritaire" sans pour autant présenter sa démission.

Le chef de l'Etat envisage de procéder cet automne à un profond remaniement ministériel, vraisemblablement après le sommet du G20 à Séoul en novembre. Le départ de Bernard Kouchner est jugé probable par certains de ses collègues du gouvernement, des responsables de l'UMP et les analystes politiques.

Emmanuel Jarry, édité par Gilles Trequesser