"Je n'ai commis aucune erreur": Anne Lorne, élue d'Auvergne-Rhône-Alpes installée à New-York, réagit

Dans un communiqué diffusé sur Facebook, la conseillère régionale fustige "les fake-news et le buzz". Elle assure avoir présenté sa démission depuis la fin du mois de mai.

Partie vivre à New-York avec son mari, Anne Lorne, conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes, a réagi mercredi soir sur Facebook après l'annonce publique de sa démission. L'élue de 39 ans, proche de Sens commun, a affirmé avoir présenté sa démission à Laurent Wauquiez "dès que (son) départ pour l'étranger a été confirmé fin mai".

"J’ai insisté sur l’importance pour moi d’être irréprochable et de ne plus percevoir d’indemnités dès la rentrée scolaire. Je ne touche donc pas d’argent public et je reviendrais sur mes deniers personnels pour conclure certains dossiers auxquels je suis attachée", précise la future ex-conseillère régionale qui insiste: "Non, je n'ai pas 'refusé' de démissionner".

Dans son article, Lyon Mag, qui a révélé cette information, écrivait qu'il n'était "pas question pour Anne Lorne de démissionner de son mandat".

"Je n'ai commis aucune erreur"

Interrogé sur ce début de polémique, Laurent Wauquiez avait affirmé sur BFM Lyon mardi vouloir "clarifier la situation" avec Anne Lorne. "Soit elle peut nous faire un travail utile sur des partenariats aux Etats-Unis pour la Région, et assister à toutes les séances au siège de la Région : commission et les séances en hémicycle. Et auquel cas, elle sera utile à la Région. Si elle ne peut pas le faire, il y aura une décision qui sera prise et que j’appliquerai avec la plus grande rigueur," avait-il déclaré.

Mercredi, au lendemain de cette déclaration, la démission avant la fin de l'année de la conseillère régionale était annoncée dans un communiqué de la région.

Dans son message sur Facebook, Anne Lorne précise télétravailler "pour quelques mois, comme des millions de personnes qui connaissent la société mondialisée et qui expérimentent la réalité économique moderne".

Et d'ajouter: "Ceux qui me connaissent savent que je n'ai commis aucune faute, que mon taux de présence est très bon, que mes dossiers sont toujours traités avec célérité et application".

"La vie politique est un engagement difficile, exigeant, redoutable. Je savais tout cela. Mais rien ne justifiera jamais le mensonge et la calomnie", conclut-elle.

Benjamin Rieth