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Florange : Montebourg refuse de commenter sa menace de démission

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, s'est refusé lundi à toute déclaration publique sur la menace de démission qu'il a brandie samedi en raison de la gestion du dossier du sauvetage du site sidérurgique de Florange. /Photo prise le 3 dé

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, s'est refusé lundi à toute déclaration publique sur la menace de démission qu'il a brandie samedi en raison de la gestion du dossier du sauvetage du site sidérurgique de Florange. /Photo prise le 3 dé - -

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s'est refusé lundi à toute déclaration publique sur la menace de démission qu'il a brandie samedi en raison de la gestion du dossier du sauvetage du site sidérurgique de Florange.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s'est refusé lundi à toute déclaration publique sur la menace de démission qu'il a brandie samedi en raison de la gestion du dossier du sauvetage du site sidérurgique de Florange. Dans Libération, qui titre en Une : « Le jour où Montebourg a failli démissionner », le ministre explique avoir évoqué cette éventualité samedi avec le président de la République, François Hollande. « Je lui ai dit que si rien n'était fait avant ce soir pour réparer les dégâts sur cette question de nationalisation, je ne resterais pas au gouvernement, et la dislocation va commencer. Il m'a demandé de n'en rien faire », rapporte-t-il. Invité du journal de TF1 samedi soir, Arnaud Montebourg avait déclaré : « J'ai décidé de rester à mon poste ».
A la préfecture du Rhône à Lyon, où il participe lundi au XXXe sommet franco-italien, Arnaud Montebourg a évité les journalistes à ce sujet. « No statement (pas de déclaration) », a-t-il dit en anglais à ceux qui tentaient de l'interroger avant un déjeuner en compagnie de François Hollande, le président du Conseil italien Mario Monti et une partie des gouvernements français et italien. Le ministre s'est contenté d'énumérer les thèmes abordés avec son homologue italien, Corrado Passera : « La politique européenne, les enjeux de l'acier et de l'automobile européens, en difficulté dans toute l'Europe ».

P. Gril avec Reuters