DSK : "qu'on me laisse tranquille"

Dominique Strauss-Kahn à Séoul, le 9 octobre 2012 - -
Maintenant que la plainte pour viol qui le visait à été classée sans suite, Dominique Strauss-Kahn est libre de s'exprimer sur l'affaire. Et après plusieurs mois de silence, il compte bien régler quelques comptes.
"Je n'ai jamais été condamné, ni dans ce pays, ni dans aucun autre. Par conséquent, rien ne justifie que je sois devenu l'objet d'une traque médiatique qui, certains jours, finit par ressemble à une chasse à l'homme", affirme-t-il dans Le Point à paraître jeudi.
Ni "politique", ni "people"
"Je ne supporte plus qu'on s'arroge le droit d'abuser de ma situation et des enquêtes judiciaires qui me visent - à tort - pour bafouer ma privée et en livrer aux quatre vents des lambeaux réels ou inventés, au prétexte de je ne sais quelle transparence moralisatrice. Qu'on me laisse tranquille !", réclame-t-il.
"Je ne suis plus un politique mais pas non plus un people", prévient-il, regrettant qu'"un photographe guette en bas de chez (lui) un jour sur deux". Selon lui, "ce qui est inacceptable, c'est qu'on piétine (sa) vie privée et celle de tous ceux qui (le) croisent ou (le) fréquentent".
Détendu à Séoul
L'ancien directeur du FMI a en effet décidé de poursuivre une carrière de conférencier, bien loin de la vie politique française, et c'est à Séoul que BFMTV l'a interviewé mardi, en marge d'une conférence le World Knowledge Forum où il intervient sur le thème de la zone euro.
DSK est apparu décontracté et souriant, acceptant même de livrer quelques mots à BFMTV. Il a affirmé vouloir continuer de donner des conférences. “J’ai beaucoup de correspondants étrangers, qui écoutent ce que je dis, éventuellement pour le critiquer, d’ailleurs ou pour le soutenir” a-t-il confié.