Cazeneuve rappelle l'"obligation de dignité" aux responsables politiques

A peine quelques heures après l'attentat de Nice dont le bilan s'élève pour le moment à 84 morts, de nombreuses voix de l'opposition se sont levées pour fustiger l'action du gouvernement en matière antiterroriste.
Face à ces critiques, le ministre de l'Intérieur est monté au créneau pour défendre le bilan du quinquennat Hollande.
"Nous avons décidé de réhausser nos moyens. 9.000 emplois dans les services de la police et du renseignement" a affirmé le ministre de l'Intérieur en réponse à ceux, à droite, qui reprochent à l'exécutif son immobilisme.
"Trois lois antiterroristes ont été votées depuis le début du quinquennat nous donnant des moyens dont on ne disposait pas avant", a-t-il martelé, rappelant toutefois que rien ne garantissait le "risque zéro".
"Une exigence de dignité et vérité"
"Cette exigence de vérité, de dignité et le refus de la polémique est ce que nous devons aux victimes, aux familles. Mais aussi à notre pays qui a affronté dans l’histoire d’autres épreuves et qui doit être uni et rassemblé pour affronter celles qui se présentent à lui", a-t-il insisté.
Une façon à peine déguisée d’envoyer une pique à l’opposition qui a très rapidement torpillé l'union nationale.