CAFE POLITIQUE - Tapie, as de com'

Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'information politique. Aujourd'hui, Bernard Tapie livre ses vérités et François Fillon met ses troupes en ordre de marche en vue de la primaire UMP.

Tapie livre ses vérités

"L’'escroquerie', la VRAIE, vous allez la découvrir preuves à l’appui sur ce site". Bernard Tapie, mis en examen vendredi dans le cadre de l'enquête sur l'arbitrage qui lui a octroyé 403 millions d'euros en 2008, a décidé de ne pas se laisser faire.

Après un passage au 20 heures de France 2, l'ex-homme d'affaires, récent propriétaire de titres de presse, a dévoilé un site web, affairetapie.info, où il promet de "faire comprendre" ce qui est désormais "l'affaire Tapie", après avoir été "l'affaire Crédit Lyonnais", puis "l'affaire Lagarde", du nom de l'ancienne ministre de l'Economie, aujourd'hui directrice du FMI, et placée sous statut de témoin assisté par les magistrats enquêteurs.

Créé en collaboration avec son fils, Laurent, cette plate-forme dresse aussi une série de portraits "des menteurs". Ainsi Jean-Marc Ayrault, François Bayrou, Jérôme Cahuzac ou encore Laurent Mauduit, co-directeur de Mediapart, sont cloués au pilori. Si le fond des explications de Bernard Tapie n'a pas forcément convaincu les observateurs, il prouve néanmois qu'il est toujours un as de la communication.

Fillon en ordre de bataille

Alors que les militants UMP viennent d'acter une primaire pour désigner le candidat du parti à la présidntielle de 2017, François Fillon avance ses pions. L'ancien Premier ministre vient de lancer le site Internet de son mouvement Force Républicaine, dont "l'ambition est d'être le fer de lance de la remobilisation intellectuelle et politique de notre pays".

Clairement l'objectif est de lancer la constitution d'un programme en vue des échéances életorales à venir, et notamment la présidentielle, dont l'ancien second de Nicolas Sarkozy a fait une ambition personnelle.

Ainsi son ancien ministre du Budget, Eric Woerth, vient lui apporter son soutien et son expertise en livrant son analyse du rapport Moreau sur les retraites. A noter que François Fillon sera mercredi 3 juillet...sur BFMTV.

Snowden à l'Assemblée nationale?

Le député socialiste de la Nièvre Christian Paul aimerait bien causer espionnage et vie privée avec le "lanceur d'alerte" le plus tendance du moment, Edward Sonwden. "Et si nous demandions l'audition d'Edward Snowden devant les commissions et le groupe Internet de l'Assemblée nationale?", s'est interrogé le député sur son compte twitter.

Et si nous demandions l' audition d' Edward Snowden devant les commissions et le groupe Internet de l' Assemblée nationale?
— Christian Paul (@christianpaul58) July 1, 2013

Dans un élan d'euphorie, selon le Lab d'Europe 1, l'hypothèse qu'Edward Snowden soit invité directement par le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, est même avancée sérieusement. "La France s'honnererait de l'entendre", estime même Christian Paul.

Copé décomplexé mais pas trop quand même

Denis Vigouroux se retrouve sur le devant de la scène. L'élu municipal UMP de Gonesse dans le Val-d'Oise s'est allié au Rassemblement Bleu Marine en vue des élections municipales de 2014. Il devrait figurer en 3e position sur la liste conduite par Karim Ouchikh, président exécutif d'une formation proche du FN, le Siel (Souveraineté, indépendance et libertés).

"C'est une question de stratégie politique. On s'acheminait vers trois listes d'opposition, avec celle du Modem. Cela n'avait pas de sens", s'est justifié Denis Vigouroux. "Il n'y a pas de trahison. Il se trouve que Marine Le Pen nous soutient et tant mieux. J'invite Jean-François Copé à nous soutenir également", a-t-il ajouté.

Un message mal capté par le pourtant "décomplexé" Jean-Françis Copé. En réponse à ce choix "stratégique", le président "confirmé" de l'UMP a lancé une procédure d'exclusion contre son vilain petit canard.

Samuel Auffray