Assassinat en Corse : de gauche à droite, un appel à l'unité

L'ancien Premier ministre UMP Alain Juppé, mercredi soir - -
Finies la division provoqué par les déclarations de Manuel Valls, qui avait accusé la droite d'être responsable du "retour du terrorisme" en France. Après l'assassinat mercredi soir, en pleine rue à Ajaccio, du président de la Chambre de commerce et d'industrie de Corse-du-Sud, droite et gauche expriment leur désir d'unité dans la lutte contre cette "sorte de terrorisme", selon les mots de l'ancien Premier ministre Alain Juppé. Revue de détail de ces réactions.
LA MAJORITE APPELLE A L'UNITE
• Hollande dénonce les "trafics" et les "situations clientélaires"
François Hollande a, été, l'un des premiers à exprimer sa volonté de faire "toute la lumière" sur "une tuerie" qui concerne nombre de "personnalités" sur l'île. Il a réitéré sa volonté de mener jusqu'au bout "l'action engagée" par la majorité en Corse après l'assassinat il y a un mois d'Antoine Sollacaro, l'ancien avocat d'Yvan Colonna.
• Olivier Faure (PS) appelle à "parler d'une même voix"
Le député de Seine-et-Marne Olivier Faure a, lui, appelé l'ensemble de la classe politique à "parler d'une même voix" sur la situation corse, face à laquelle il est, selon lui, "nécessaire d'avoir une unité nationale".
L'UMP TEMOIGNE DE SA SOLIDARITE
• Alain Juppé (UMP) dénonce "une sorte de terrorisme"
L'ancien Premier ministre Alain Juppé a pour sa part dénoncé une "forme de terrorisme" et appelé à "dépasser les réactions politiques".
• Christian Estrosi (UMP) "témoigne [sa] solidarité"
Quant au député-maire de Nice, Christian Estrosi, il a abondé dans le même sens en appelant son camp à "témoigner [sa] solidarité" et à "inciter ceux qui ont la responsabilité de l'Etat" à engager tous les moyens pour faire ceser cette situation.