BFMTV
Police-Justice

Une caissière détourne 55.000 euros grâce à des faux remboursements

Une hôtesse de caisse (image d’illustration)

Une hôtesse de caisse (image d’illustration) - Fred Dufour-AFP

Une hôtesse de caisse du Mans avait mis au point une arnaque très juteuse: elle se faisait rembourser en liquide des produits prétendument rapportés par des clients imaginaires. Au total, elle a détourné près de 55.000 euros. L'employée a été condamnée à dix-huit mois de prison avec sursis.

C'est une cocotte-minute qui aura causé sa perte. Une caissière d'un hypermarché du Mans a été condamnée à dix-huit mois de prison avec sursis pour avoir détourné près de 55.000 euros. Son mode opératoire: elle procédait à des remboursements en liquide de produits censés avoir été ramenés par des clients fictifs, rapporte Ouest-France.

Entre janvier 2011 et août 2013, Mireille, 57 ans, a détourné très exactement 54.790 euros. L'employée avait mis au point une technique qu'elle croyait infaillible. Dans un premier temps, elle avait sélectionné toute une série de codes-barres d'objets vendus en rayons. Elle procédait ensuite à des remboursements en liquide de ces produits prétendument ramenés par des clients insatisfaits exigeant d'être remboursé. Les montants étaient toujours inférieurs à 150 euros, somme à partir de laquelle l'accord d'un responsable est nécessaire.

Une cocotte-minute à 99,90 euros

Tout fonctionnait à merveille pour Mireille jusqu'à ce que la direction soit alertée par des retours de batteries automobiles en nombre inhabituellement élevé, batteries qui ne se trouvaient pourtant pas dans les stocks du magasin. C'est finalement une cocotte-minute à 99,90 euros qui a révélé l'arnaque. La salariée a été prise en flagrant délit alors qu'elle venait de cacher sous sa caisse la somme correspondant à ce retour fictif.

Après avoir nié, elle a finalement reconnu les faits. Elle a expliqué avoir eu des problèmes d'argent, mais aussi avoir cédé à l'envie de vivre plus confortablement. Elle est ensuite revenue sur ses aveux, affirmant avoir cédé sous la pression des enquêteurs et prétendant que les 40.000 euros qui avaient transité sur son compte en banque provenaient de versements effectués par sa sœur. En plus de sa condamnation avec sursis, l'hôtesse de caisse devra rembourser.

C.H.A.