Un policier belge meurt percuté en Moselle après une course-poursuite liée à un refus d'obtempérer

Un policier belge (Photo d'illustration) - AFP
Deux personnes, un policier belge et un occupant d'un véhicule que les autorités belges poursuivaient, sont décédées dans la nuit de mardi à mercredi sur une route à hauteur d'Angevillers (Moselle), percutés par une autre voiture, rapporte la gendarmerie.
Une information également annoncée par la police fédérale belge à BFMTV: "Nous devons malheureusement confirmer qu'un collègue de la police de la route est décédé pendant une intervention sur la D14 juste au-delà de la frontière française. Par respect pour sa famille, ses amis et ses collègues proches, nous ne donnerons pas d'autres détails pour le moment. Nos pensées les accompagnent."
Ce mardi soir, vers 22h45, le véhicule poursuivi par la police belge, soupçonné d'être un go-fast (transport de drogue), s'est arrêté sur la route deux fois deux voies et ses deux occupants en sont sortis en courant. Des policiers belges les ont poursuivis à pied. Percutés par une voiture qui arrivait en face, l'un des occupants du véhicule poursuivi et un policier belge sont décédés.
Dans une publication sur Facebook, le syndicat Alliance Police de Moselle a apporté son soutien "aux policiers belges ainsi qu'à la famille du policier décédé". "Alliance rappelle une fois de plus que la criminalité, elle, n'a pas de frontière et exige une réglementation adaptée à cette zone géographique si particulière", a également écrit le syndicat.
À une quarantaine de kilomètres de la frontière belge
La voiture est soupçonnée d'être un "go-fast", une méthode utilisée par les trafiquants pour le transport des stupéfiants, qui consiste à rouler à très grande vitesse pour éviter les contrôles de police. Elle était poursuivie depuis la Belgique par trois véhicules de la police belge, alors qu'elle réalisait un trajet Belgique-France, selon la gendarmerie.
Les faits se sont produits en France à hauteur d'Angevillers, à une quarantaine de kilomètres de la frontière belge.
Les autorités belges et françaises sont amenées à coopérer régulièrement d'un côté ou de l'autre de la frontière, qu'elles peuvent franchir dans le cadre de la poursuite de malfaiteurs.
L'enquête est confiée à la brigade de recherches de Thionville. Sollicité, le parquet n'a pas répondu dans l'immédiat.