Un homme arrêté pour le meurtre de sa femme retrouvé mort dans sa cellule quelques heures plus tard à Quimper

Le suspect, père de cinq enfants, avait été mis en examen du chef de "meurtre sur conjoint, atteinte à l'intégrité d'un cadavre et modification de scène de crime", après la disparition sa femme et placé ce lundi 21 juillet en détention provisoire. Il a été découvert mort dans sa cellule dans la soirée.

Le procureur de la République adjoint de Brest indique, ce mardi 22 juillet dans la matinée, que l'homme âgé de 50 ans et placé en détention provisoire pour le meurtre de sa compagne à Quimper ce lundi, a été retrouvé mort dans sa cellule de la maison d'arrêt de Brest dans la soirée.

Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte par le parquet et confiée au commissariat de Brest. La piste du suicide est privilégiée, commente le procureur adjoint auprès de BFMTV.

Le quinquagénaire s'était présenté le 18 juillet au commissariat de Quimper pour signaler la disparition de sa compagne, âgée de 46 ans. Mais les premiers éléments de l'enquête ont mis en évidence "que de nombreux effets personnels de l'épouse, dont ses documents d'identité, avaient disparu", certains ayant été retrouvés partiellement calcinés dans le local poubelle du logement de Quimper, indiquait lundi dans un communiqué la procureure de la République, Cécile Flamet.

Le suspect a "dissimulé son corps dans un bois"

Les enquêteurs ont établi que le père de famille avait en outre été aperçu transportant des sacs poubelle entre ce logement et un second, situé à Pluguffan, que le couple occupait également, poursuit Cécile Flamet.

Le suspect était ainsi placé en garde à vue samedi pour "arrestation, enlèvement et séquestration", dans le cadre d'une enquête de flagrance diligentée par la brigade des recherches de la compagnie de gendarmerie de Quimper.

Présenté lundi à un juge d'instruction de Brest, le mis en cause avait été mis en examen du chef de "meurtre sur conjoint, atteinte à l'intégrité d'un cadavre et modification de scène de crime", puis placé en détention provisoire.

En 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France, un chiffre en baisse de 19% par rapport à 2022, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur publié fin novembre 2024.

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Maxime Cliet Ruzza avec Alixan Lavorel